Thriller
- Perkele
- Messages : 9741
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Thriller
Je ne me souviens pas qu'on ait cherché, ici, un succédané à "thriller".
Le GDT donne "roman à mystère", "roman à énigme" irait bien aussi, mais c'est trop long pour la mode langagière du XXIe siècle.
Je me vois mal entrer dans la librairie et demander : "Bonjour, je voudrais un mystère" ; on m'enverrait aussitôt à la pâtisserie.
Auriez-vous quelque chose à suggérer ?
Le GDT donne "roman à mystère", "roman à énigme" irait bien aussi, mais c'est trop long pour la mode langagière du XXIe siècle.
Je me vois mal entrer dans la librairie et demander : "Bonjour, je voudrais un mystère" ; on m'enverrait aussitôt à la pâtisserie.
Auriez-vous quelque chose à suggérer ?
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Re: Thriller
Alfred Gilder, dans son "En vrai français dans le texte", n'a pas été trop inspiré pour trouver des remplaçants à "thriller", mais je citerais quand même "frileur" et "frousseur" qui ne sont pas trop mal mais n'ont pas pris.
- Perkele
- Messages : 9741
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Re: Thriller
"Frousseur" au masculin me plaît bien.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Uranie
- Messages : 57
- Inscription : lun. 29 avr. 2024, 12:35
- Localisation : Au XVIIIe siècle
- Contact :
Re: Thriller
Bonsoir,
Il faudrait peut-être arrêter d'utiliser l'anglais. Vœux pieux, évidemment.
Signification du verbe to thrill
Il faudrait peut-être arrêter d'utiliser l'anglais. Vœux pieux, évidemment.
Signification du verbe to thrill
"Les exceptions à la règle sont la féérie de l'existence." (Marcel Proust)
Re: Thriller
Ce qui est désagréable avec l'emploi en français d'un mot anglais comme thriller, c'est sa prononciation qui est soit à l'anglaise, mais cela n'est pas dans notre phonétique habituelle, soit à la française friller ou sriller, ce qui me choque tout autant.
- Uranie
- Messages : 57
- Inscription : lun. 29 avr. 2024, 12:35
- Localisation : Au XVIIIe siècle
- Contact :
Re: Thriller
Nous savons bien que les Français sont mauvais en anglais (et dans toutes les langues étrangères).
Je suppose que tu as lu Etiemble et son Franglais (j'ai oublié le titre exact). Il avait raison, bien avant l'heure.
Nous savons :
1/ que l'anglais est la langue du commerce (je me débrouille)
2/ que le français est la langue de la littérature (c'est mon job actuel)
3/ que l'allemand est la langue de la philosophie (c'était mon job).
Tu sais comme moi que "l'universalité de la langue française" (Rivarol, 1784) est passée de mode.
Je ne réponds certes pas à ta question mais, encore une fois, je suis catastrophée.
Toutefois, je fais un effort : thriller = un roman à suspense.
Je suppose que tu as lu Etiemble et son Franglais (j'ai oublié le titre exact). Il avait raison, bien avant l'heure.
Nous savons :
1/ que l'anglais est la langue du commerce (je me débrouille)
2/ que le français est la langue de la littérature (c'est mon job actuel)
3/ que l'allemand est la langue de la philosophie (c'était mon job).
Tu sais comme moi que "l'universalité de la langue française" (Rivarol, 1784) est passée de mode.
Je ne réponds certes pas à ta question mais, encore une fois, je suis catastrophée.
Toutefois, je fais un effort : thriller = un roman à suspense.
"Les exceptions à la règle sont la féérie de l'existence." (Marcel Proust)
-
- Messages : 1150
- Inscription : mar. 11 sept. 2012, 9:16
Re: Thriller
Parlez-vous franglais ?
idées nrf, 1964
Langue du commerce, assurément quand les jolis alizés deviennent les tristement prosaïques trade winds.
- Uranie
- Messages : 57
- Inscription : lun. 29 avr. 2024, 12:35
- Localisation : Au XVIIIe siècle
- Contact :
Re: Thriller
Une bien belle phrase...jarnicoton a écrit : ↑sam. 04 mai 2024, 19:49
Langue du commerce, assurément quand les jolis alizés deviennent les tristement prosaïques trade winds.
Et merci pour les références.
"Les exceptions à la règle sont la féérie de l'existence." (Marcel Proust)