Bonsoir, tout d'abord excusez moi de m'incruster comme ça ce soir, je suis nouveau, je viendrais me présenter par la suite mais une question me taraude ce soir suite à l'épreuve étude grammaticale et stylistique du CAPESA 2009, je souhaiterai avoir de plus amples explications.
voici l'extrait :
On me causait le plaisir de penser que j’habiterais une demeure qui n’avait de rapport avec les demeures d’aucune ville d’Italie puisque je l’imaginais à l’aide de cette syllabe lourde du nom de Parme, où ne circule aucun air, et de tout ce que je lui avais fait absorber de douceur stendhalienne.
Est-ce une proposition relative ? si oui quelle est sa fonction ?
Je vous en remercie par avance
Proposition relative
Proposition relative
Dernière modification par Invité le mer. 18 févr. 2009, 8:00, modifié 1 fois.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Bonjour,
Nous avons des conceptions très larges sur le fonctionnement du forum, il n'y a pas d'heure spécifique, et les gens qui viennent s'y exprimer ne « s'incrustent » pas.
Une question sur la fin : ne s'agirait-il pas plutôt de douceur stendhalienne ?
Je ne m'aventurerai pas à vous proposer une réponse, de crainte de dire une sottise. Je n'ai jamais été bien ferré en analyse logique, mais j'espère que quelqu'un d'autre pourra vous renseigner.
Nous avons des conceptions très larges sur le fonctionnement du forum, il n'y a pas d'heure spécifique, et les gens qui viennent s'y exprimer ne « s'incrustent » pas.
Une question sur la fin : ne s'agirait-il pas plutôt de douceur stendhalienne ?
Je ne m'aventurerai pas à vous proposer une réponse, de crainte de dire une sottise. Je n'ai jamais été bien ferré en analyse logique, mais j'espère que quelqu'un d'autre pourra vous renseigner.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
L'analyse logique nous tend parfois des pièges !!
Ici le pronom relatif qui marque le début de la proposition relative est précédé de " ce " qui représente son antécédent. La fonction de la proposition sera donc complément du pronom antécédent "ce".
Toutefois dans certaines grammaires cette tournure "indéterminée"-tout ce que -fait considérer la proposition comme une relative substantivée qui équivaut à un nom et prend la fonction de ce dit nom;ici elle serait complément circonstanciel introduit par" à l'aide de ".
La première solution me semble plus orthodoxe mais j'aimerai bien confirmation.
Ici le pronom relatif qui marque le début de la proposition relative est précédé de " ce " qui représente son antécédent. La fonction de la proposition sera donc complément du pronom antécédent "ce".
Toutefois dans certaines grammaires cette tournure "indéterminée"-tout ce que -fait considérer la proposition comme une relative substantivée qui équivaut à un nom et prend la fonction de ce dit nom;ici elle serait complément circonstanciel introduit par" à l'aide de ".
La première solution me semble plus orthodoxe mais j'aimerai bien confirmation.
Selon moi ce serait une proposition relative substantive périphrastique, introduite par "ce" ou "tout ce" suivi du pronom relatif "que".
Elle aurait la même fonction qu'un groupe nominal complément circonstanciel de moyen introduit par "à l'aide de"....
moi je pencherai donc plutôt pour la deuxième interprétation didascalos...
Mais le "tout" me pose problème je ne sais pas trop comment le traiter...
Enfin s'il y a d'autres solutions n'hésitez pas à proposer...
Elle aurait la même fonction qu'un groupe nominal complément circonstanciel de moyen introduit par "à l'aide de"....
moi je pencherai donc plutôt pour la deuxième interprétation didascalos...
Mais le "tout" me pose problème je ne sais pas trop comment le traiter...
Enfin s'il y a d'autres solutions n'hésitez pas à proposer...
Dernière modification par Invité le jeu. 26 févr. 2009, 13:11, modifié 1 fois.
Après vérification dans les "bibles" et auprès d'autres collègues les deux analyses semblent possibles pour ce qui est de la nature de la proposition .
Pour la fonction, je crois que nous sommes allés trop vite et à la relecture plus attentive de la phrase voilà ce que je vous propose:
soit on la considère comme proposition subordonnée relative complément de
l'antécédent "de tout ce" lequel complèterait l'adjectif "lourde",
c'est-à-dire:"lourde du nom de Parme......et de tout ce que"
soit on considère "tout ce que je lui avais fait absorber de douceur
stendhalienne" comme une relative substantivée, complément de l'adjectif
"lourde"et introduit par la préposition "de".
Dans les deux cas la fonction serait donc complément de l'adjectif
Pour la fonction, je crois que nous sommes allés trop vite et à la relecture plus attentive de la phrase voilà ce que je vous propose:
soit on la considère comme proposition subordonnée relative complément de
l'antécédent "de tout ce" lequel complèterait l'adjectif "lourde",
c'est-à-dire:"lourde du nom de Parme......et de tout ce que"
soit on considère "tout ce que je lui avais fait absorber de douceur
stendhalienne" comme une relative substantivée, complément de l'adjectif
"lourde"et introduit par la préposition "de".
Dans les deux cas la fonction serait donc complément de l'adjectif