Leudes

Invité · Message par **Invité** » lun. 29 mars 2010, 16:10

On ne dit pas acolytes, on dit "leudes".

Sévigné, le monsieur n'a pas encore compris...

çi vous pouvez répéter la question...

Ça se discute :
Acolyte, compagnon et serviteur habituel d'une personne à laquelle il est subordonné; aide subalterne.

Invité · Message par **Invité** » lun. 29 mars 2010, 17:25

Oui, Montesquieu dit qu'on les nomma par la suite vassaux et seigneurs.
Il y a bien l'idée de subordination. Ils n'auraient pas songé à se considérer comme les égaux de leur roi.

Donc, en effet, cela se discute.

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Mazagran (1515)

Jacques · Message par **Jacques** » lun. 29 mars 2010, 17:44

Dictionnaire de l'Académie, 1e édition, 1694 :
ACOLYTE. s. m. Clerc promeu à l'un des quatre Mineurs, dont l'office est de porter les cierges, preparer le feu, l'encensoir, le vin & l'eau, & de servir le Prestre, le Diacre, le Sousdiacre. Faire les fonctions d'Acolyte à une grande Messe.

Id. 9e édition :
Par. ext. et souvent péj. Compagnon, complice, subalterne qu'une personne traîne toujours à sa suite. Où qu'il aille, on le voit toujours escorté de ses deux acolytes.

Jacques a écrit :Dictionnaire de l'Académie, 1e édition, 1694 :
ACOLYTE. s. m. Clerc promeu à l'un des quatre Mineurs, dont l'office est de porter les cierges, preparer le feu, l'encensoir, le vin & l'eau, & de servir le Prestre, le Diacre, le Sousdiacre. Faire les fonctions d'Acolyte à une grande Messe.

Je m'en souviens très bien : quand j'étais enfant, j'étais enfant de chœur ; il y avait les acolytes, et les céroféraires et thuriféraires.

Message par **Claude** » lun. 29 mars 2010, 22:53

Jacques-André-Albert avec qui je n'ai jamais servi la messe a écrit : ...quand j'étais enfant, j'étais enfant de chœur ; il y avait les acolytes, et les céroféraires et thuriféraires.

Tiens, dans ma paroisse on disait cérémoniaire et non céroféraire ; ces fonctions ont été évoquées ICI.

Merci, Claude, d'avoir rappelé ce chapitre des mots oubliés, qu'il faudrait prolonger.
Chez nous, on ne parlait pas de cérémoniaire, le prêtre avait ses deux acolytes, le thuriféraire portait vraiment l'encensoir, et les céroféraires étaient placés devant, sur les côtés, et portaient un cierge (un cierge tubulaire en métal, à l'intérieur duquel on disposait le véritable cierge qui était maintenu en haut du tube par un ressort)