La liaison sous tous ses aspects
un événement des t- événements
Ce matin à la radio, on nous annonce
un des grands "t-événements " de la semaine.
Au départ, il y avait une bonne intention.
un des grands "t-événements " de la semaine.
Au départ, il y avait une bonne intention.
- Perkele
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Re: un événement des t- événements
:Dgerhec a écrit :Au départ, il y avait une bonne intention.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
la onde - la honte
Ce matin, journal de 9h d'une station périphérique :
"U-ne h-onde de choc venue de Chypre ...."
Sur une autre station :
"Ce petit h-état a des problèmes financiers"
"U-ne h-onde de choc venue de Chypre ...."
Sur une autre station :
"Ce petit h-état a des problèmes financiers"
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4570
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
La disparition des liaisons en fait apparaître de nouvelles ; j'entends quelquefois, dans la bouche de journalistes de télévision, lier le pronom personnel placé en incise avec le verbe qui précède ; un exemple, ce matin, dans un commentaire de l'actualité :
« les bases américaines sont, elles, directement menacées », la liaison est la même que dans la phrase « les bases américaines sont-elles directement menacées ». Il me semble que l'insistance sur le pronom, matérialisée par une virgule, impose de le couper de son verbe.
« les bases américaines sont, elles, directement menacées », la liaison est la même que dans la phrase « les bases américaines sont-elles directement menacées ». Il me semble que l'insistance sur le pronom, matérialisée par une virgule, impose de le couper de son verbe.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
Oui , c'est une mauvaise habitude,
ainsi que de mal couper les phrases.
C'est quand -même une des bases de l'apprentissage de la lecture!
.
Pardon!
On a beau relire, on laisse des fautes!!!
ainsi que de mal couper les phrases.
C'est quand -même une des bases de l'apprentissage de la lecture!
.
Pardon!
On a beau relire, on laisse des fautes!!!
Dernière modification par gerhec le mer. 05 juin 2013, 22:31, modifié 1 fois.
- Claude
- Messages : 9173
- Inscription : sam. 24 sept. 2005, 8:38
- Localisation : Décédé le 24 août 2022. Humour et diplomatie. Il était notre archiviste en chef.
Je pense au même que vous. Voilà ce que je citais dans un très lointain sujet :
Poussé trop loin, le respect forcené des liaisons peut confiner au ridicule. On remarque d'ailleurs que les hommes politiques et présentateurs français des années 2000 (Jacques Chirac, par exemple, est coutumier du fait) appliquent une diction étrange consistant à prononcer automatiquement certaines liaisons indépendamment du mot suivant et d'introduire une pause (disjonction ou euh) à la suite de la consonne de liaison. Par exemple : ils ont entendu est normalement prononcé [ilz‿ɔ̃‿ɑ̃tɑ̃dy] ou, plus soutenu, [ilz‿ ɔ̃t‿ɑ̃tɑ̃dy]. Un locuteur pratiquant la prononciation fautive dont on parle dira [ilz‿ɔ̃t | ɑ̃tɑ̃dy] ([|] représente une pause ; « ils ont'... entendu ») [ilz‿ɔ̃təː(ːːː) ɑ̃tɑ̃dy] (« ils onteuh... entendu »). Pire, on peut même entendre ils ont décidé prononcé [ilz‿ɔ̃t | deside] (« ils ont'... décidé ») ou [ilz‿ɔ̃təː(ːːː) deside] (« ils onteuh... décidé »). Si, dans le premier cas, une pause entre deux mots reliés de manière si forte peut passer pour étrange de la part d'un orateur, dans le second, la liaison est pire qu'un pataquès puisque elle introduit un phonème de liaison inutile en l'absence d'hiatus.
- Manni-Gédéon
- Messages : 1217
- Inscription : lun. 12 avr. 2010, 14:35
- Localisation : Genève (CH)
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4570
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Entendu ce matin à la radio le ministre de l'Éducation nationale prononcer ces mots : « en hun an ». Monsieur le ministre, on hen oublierait presque la fonction que vous exercez
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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