Ce n'est pas la première fois que cette anecdote me parvient. Il serait intéressant de savoir comment les correcteurs ont réagi !Manni-Gédéon a écrit :Ces considérations me rappellent ceci :Jacques Bron (de l'association suisse Défense du français) a écrit :L’oreille joue des tours! Il y a bien des années, dans une dictée d’examen figurait la phrase «Dès qu’on laisse la porte ouverte, le chat s’échappe. » Il s’est trouvé des élèves pour écrire: «Des cons laissent la porte ouverte … » Authentique !
élision du relatif
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André (G., R.)
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Jacques-André-Albert
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On trouve cette blague homophonique dès 1962 dans La foire aux cancres de Jean-Charles, recueil de perles d'écoliers. Dans une dictée, un élève aurait changé « les poules étaient sorties dès qu'on leur avait ouvert la porte » en « les poules étaient sorties, des cons leur avaient ouvert la porte ». Je cite de mémoire.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
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André (G., R.)
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Il s'agit de quelque chose de différent : l'accord du verbe non pas avec son sujet, mais avec un autre nom proche. Je me demande si cette erreur ne se répand pas. La phrase devient correcte si l'on fait en sorte, le verbe étant au pluriel, que le sujet y soit aussi : Les progrès qu'ont apportés le charbon et l'électricité sont spectaculaires. Sinon, bien sûr : Les progrès qu'a apportés le charbon sont spectaculaires.
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André (G., R.)
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Ah, si Jacques était encore des nôtres ! Sans doute aurait-il estimé qu'il n'y avait pas de quoi fouetter un chat et que nous sommes là pour apprendre les uns des autres, peut-être aurait-il écrit « Ego te absolvo (a peccatis tuis) », peut-être serait-il allé jusqu'à : Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre... !angeloï a écrit :Je suis confus. En réalité, la phrase, entendue à la radio, qui m'avait fait bondir est la suivante :
Les progrès qu'ont apporté le charbon...
Toutes mes excuses pour l'omission de l'accord du participe dans la phrase initiale.
Hum, hum ! Dans celle-ci aussi, puisqu'il convient d'écrire, comme l'a écrit André, Les progrès qu'a apportés le charbon....angeloï a écrit :Je suis confus. En réalité, la phrase, entendue à la radio, qui m'avait fait bondir est la suivante :
Les progrès qu'ont apporté le charbon...
Toutes mes excuses pour l'omission de l'accord du participe dans la phrase initiale.
Et naturellement, il y a bien élision ici aussi.
Mais vous avez raison de bondir. Faites tout de même attention à ne pas vous faire mal, car les occasions de bondir quand on écoute la radio ou la télévision sont très fréquentes !
et le téléviseur.