Le gérondif.
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- Inscription : lun. 29 oct. 2007, 16:32
Le gérondif.
Bonsoir à tout le monde.
Le mode gérondif, exprime-t-il la subjectivité ou l'objectivité?
Merci.
Le mode gérondif, exprime-t-il la subjectivité ou l'objectivité?
Merci.
La vie est un mystère perçu par la mort.
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Le gérondif est-il un mode ? Au présent il comporte certes un verbe au mode participe présent, mais ce participe est précédé de la préposition en (Papa s'est blessé en tapissant). Il vaut peut-être mieux parler de forme verbale.
La subjectivité que vous évoquez fait éventuellement référence aux modes subjonctif et conditionnel, l'objectivité concernant davantage l'indicatif (l'impératif me paraît difficile à classer selon ces critères). Je ne crois pas que le gérondif contienne les idées de doute ou d'incertitude fréquemment exprimées par le subjonctif, mais il peut remplacer une subordonnée conditionnelle : « Si tu faisais du sport, tu serais en meilleure santé » vaut pour moi « En faisant du sport, tu serais en meilleure santé ».
Et alors, si « en faisant du sport » peut être synonyme de « si tu faisais du sport », le gérondif s'éloigne de la description de faits. S'agit-il pour autant de subjectivité ? Pas sûr : objectivement (si l'on en croit les statistiques), ne pas faire de sport peut nuire à la santé !
Puis-je vous demander, Sidi-akkacha, comment vous en êtes venu à poser cette question ?
La subjectivité que vous évoquez fait éventuellement référence aux modes subjonctif et conditionnel, l'objectivité concernant davantage l'indicatif (l'impératif me paraît difficile à classer selon ces critères). Je ne crois pas que le gérondif contienne les idées de doute ou d'incertitude fréquemment exprimées par le subjonctif, mais il peut remplacer une subordonnée conditionnelle : « Si tu faisais du sport, tu serais en meilleure santé » vaut pour moi « En faisant du sport, tu serais en meilleure santé ».
Et alors, si « en faisant du sport » peut être synonyme de « si tu faisais du sport », le gérondif s'éloigne de la description de faits. S'agit-il pour autant de subjectivité ? Pas sûr : objectivement (si l'on en croit les statistiques), ne pas faire de sport peut nuire à la santé !
Puis-je vous demander, Sidi-akkacha, comment vous en êtes venu à poser cette question ?
- Yeva Agetuya
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Il me semblait que le gérondif était un complément de manière du verbe :
Quand j'étais petit garçon,
Je repassais mes leçons
En chantant.
Mais je n'arrive pas à voir ce complément de manière dans :
En faisant du sport, tu serais en meilleure santé.
Le verbe réel est "être en santé."
Mais il n'y a pas la simultanéité de "repasser ses leçons en chantant."
C'est un complément de cause.
Quand j'étais petit garçon,
Je repassais mes leçons
En chantant.
Mais je n'arrive pas à voir ce complément de manière dans :
En faisant du sport, tu serais en meilleure santé.
Le verbe réel est "être en santé."
Mais il n'y a pas la simultanéité de "repasser ses leçons en chantant."
C'est un complément de cause.
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Le gérondif fournit souvent au verbe conjugué dont il dépend un complément difficile à définir. Dans « En faisant du sport, on est en meilleure santé », il me paraît certes clairement exprimer la cause. Mais avec le verbe au conditionnel « tu serais » on ne peut pas s'en tenir à cette seule fonction, celle de complément circonstanciel de condition est bel et bien présente aussi. Et, que le verbe conjugué soit à l'indicatif ou au conditionnel, je me demande même si l'on doit totalement exclure l'idée de simultanéité.
Cause et simultanéité vont, je crois, dans le sens de l'objectivité dont a parlé Sidi-akkacha ; la condition, je l'ai dit, est moins factuelle.
Cause et simultanéité vont, je crois, dans le sens de l'objectivité dont a parlé Sidi-akkacha ; la condition, je l'ai dit, est moins factuelle.
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Ayant fait du sport toute sa vie, mon oncle avait encore une santé de fer à quatre-vingt-dix ans.
Nous n'avons pas encore parlé du gérondif passé. Souvent, comme dans la phrase ci-dessus et à la différence du gérondif présent, il n'est pas introduit par « en ». De ce fait sa fonction est peut-être plus difficile à préciser : complément de cause (tout de même ma préférence) ou apposition au sujet « mon oncle » ? Quoi qu'il en soit, il me paraît étranger à toute subjectivité.
Il faut sans doute veiller à ne pas le confondre avec la participiale :
Mon oncle ayant fait du sport toute sa vie, j'imaginais qu'il vivrait jusqu'à cent ans.
Nous n'avons pas encore parlé du gérondif passé. Souvent, comme dans la phrase ci-dessus et à la différence du gérondif présent, il n'est pas introduit par « en ». De ce fait sa fonction est peut-être plus difficile à préciser : complément de cause (tout de même ma préférence) ou apposition au sujet « mon oncle » ? Quoi qu'il en soit, il me paraît étranger à toute subjectivité.
Il faut sans doute veiller à ne pas le confondre avec la participiale :
Mon oncle ayant fait du sport toute sa vie, j'imaginais qu'il vivrait jusqu'à cent ans.
- Yeva Agetuya
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
La grammaire traditionnelle ne connaît que six modes, quatre personnels et deux impersonnels (infinitif et participe). Les modes participe et infinitif sont considérés comme ayant des présents (faisant, faire) et des passés (fait, avoir fait). « Ayant fait » n'entre dans aucune de ces quatre catégories.
Je ne puis vous suivre en ce qui concerne la fonction de « Ayant fait du sport toute sa vie » dans « Ayant fait du sport toute sa vie, mon oncle avait encore une santé de fer à quatre-vingt-dix ans » : le gérondif n'est pas, pour moi, complément de « mon oncle » (quelle sorte de complément serait-ce ?), il est, me semble-t-il, complément circonstanciel de cause de la proposition principale « mon oncle avait encore une santé de fer à quatre-vingt-dix ans » (Certains parlent de « proposition gérondive » pour qualifier « Ayant fait du sport toute sa vie »).
Je ne puis vous suivre en ce qui concerne la fonction de « Ayant fait du sport toute sa vie » dans « Ayant fait du sport toute sa vie, mon oncle avait encore une santé de fer à quatre-vingt-dix ans » : le gérondif n'est pas, pour moi, complément de « mon oncle » (quelle sorte de complément serait-ce ?), il est, me semble-t-il, complément circonstanciel de cause de la proposition principale « mon oncle avait encore une santé de fer à quatre-vingt-dix ans » (Certains parlent de « proposition gérondive » pour qualifier « Ayant fait du sport toute sa vie »).
- Yeva Agetuya
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- Inscription : lun. 22 juin 2015, 1:43
"Fait" est un participe passif.André (G., R.) a écrit :La grammaire traditionnelle ne connaît que six modes, quatre personnels et deux impersonnels (infinitif et participe). Les modes participe et infinitif sont considérés comme ayant des présents (faisant, faire) et des passés (fait, avoir fait). « Ayant fait » n'entre dans aucune de ces quatre catégories.
"Ayant fait" est un participe passé.
Groupe nominal sujet : Mon oncle ayant fait du sport toute sa vieJe ne puis vous suivre en ce qui concerne la fonction de « Ayant fait du sport toute sa vie » dans « Ayant fait du sport toute sa vie, mon oncle avait encore une santé de fer à quatre-vingt-dix ans » : le gérondif n'est pas, pour moi, complément de « mon oncle » (quelle sorte de complément serait-ce ?), il est, me semble-t-il, complément circonstanciel de cause de la proposition principale « mon oncle avait encore une santé de fer à quatre-vingt-dix ans » (Certains parlent de « proposition gérondive » pour qualifier « Ayant fait du sport toute sa vie »).
>>> ayant fait du sport toute sa vie = locution adjectivale qualifiant "oncle"
Groupe verbal : avait encore
COD : une santé de fer
Complément de temps : à quatre-vingt-dix ans
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J'avais proposé ci-dessus deux phrases :
Ayant fait du sport toute sa vie, mon oncle avait encore une santé de fer à quatre-vingt-dix ans.
et :
Mon oncle ayant fait du sport toute sa vie, j'imaginais qu'il vivrait jusqu'à cent ans.
Vous écrivez : « Groupe nominal sujet : Mon oncle ayant fait du sport toute sa vie », mais, ne m'en veuillez pas, j'ai l'impression que vous avez la première à l'esprit, pour laquelle avait été évoquée la possibilité de voir une apposition dans « Ayant fait du sport toute sa vie ». Si tel était le cas on pourrait considérer « Ayant fait du sport toute sa vie, mon oncle » comme sujet de « avait ».
Mais pour deux raisons je n'irai pas jusque là. Premièrement on n'a pas l'habitude, me semble-t-il, de ne voir qu'un groupe nominal dans l'ensemble formé par une apposition et le nom qu'elle qualifie. Deuxièmement : il me paraît plus logique de considérer « Ayant fait du sport toute sa vie » comme synonyme de « Parce qu'il avait fait du sport toute sa vie », c'est-à-dire, je l'ai dit, comme un gérondif passé complément circonstanciel de cause.
Il est vrai que « passé », dans « participe passé » est parfois contesté, mais je me garderai de nommer « participe passé » ce que l'on appelle habituellement gérondif passé (ayant fait). C'est toutefois une simple question de vocabulaire.
Dans les deux phrases que j'ai proposées le groupe verbal principal est pour moi « avoir une santé de fer », et non « avoir encore ». En liaison avec ce que l'on a vu sur un autre fil, on peut parler en l'occurrence, je crois, du prédicat « avait une santé de fer ».
Ayant fait du sport toute sa vie, mon oncle avait encore une santé de fer à quatre-vingt-dix ans.
et :
Mon oncle ayant fait du sport toute sa vie, j'imaginais qu'il vivrait jusqu'à cent ans.
Vous écrivez : « Groupe nominal sujet : Mon oncle ayant fait du sport toute sa vie », mais, ne m'en veuillez pas, j'ai l'impression que vous avez la première à l'esprit, pour laquelle avait été évoquée la possibilité de voir une apposition dans « Ayant fait du sport toute sa vie ». Si tel était le cas on pourrait considérer « Ayant fait du sport toute sa vie, mon oncle » comme sujet de « avait ».
Mais pour deux raisons je n'irai pas jusque là. Premièrement on n'a pas l'habitude, me semble-t-il, de ne voir qu'un groupe nominal dans l'ensemble formé par une apposition et le nom qu'elle qualifie. Deuxièmement : il me paraît plus logique de considérer « Ayant fait du sport toute sa vie » comme synonyme de « Parce qu'il avait fait du sport toute sa vie », c'est-à-dire, je l'ai dit, comme un gérondif passé complément circonstanciel de cause.
Il est vrai que « passé », dans « participe passé » est parfois contesté, mais je me garderai de nommer « participe passé » ce que l'on appelle habituellement gérondif passé (ayant fait). C'est toutefois une simple question de vocabulaire.
Dans les deux phrases que j'ai proposées le groupe verbal principal est pour moi « avoir une santé de fer », et non « avoir encore ». En liaison avec ce que l'on a vu sur un autre fil, on peut parler en l'occurrence, je crois, du prédicat « avait une santé de fer ».
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Qu'on veuille bien m'excuser : « avoir une santé de fer » n'est le groupe verbal principal que dans la première. Dans la seconde c'est « imaginer ».André (G., R.) a écrit :Dans les deux phrases que j'ai proposées le groupe verbal principal est pour moi « avoir une santé de fer », et non « avoir encore ».
- Yeva Agetuya
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- Inscription : lun. 22 juin 2015, 1:43
C'est bien beau d'appeler telle fraction d'une phrase "apposition" mais il faut lui donner une valeur grammaticale.André (G., R.) a écrit :J'avais proposé ci-dessus deux phrases :
Ayant fait du sport toute sa vie, mon oncle avait encore une santé de fer à quatre-vingt-dix ans.
et :
Mon oncle ayant fait du sport toute sa vie, j'imaginais qu'il vivrait jusqu'à cent ans.
Vous écrivez : « Groupe nominal sujet : Mon oncle ayant fait du sport toute sa vie », mais, ne m'en veuillez pas, j'ai l'impression que vous avez la première à l'esprit, pour laquelle avait été évoquée la possibilité de voir une apposition dans « Ayant fait du sport toute sa vie ». Si tel était le cas on pourrait considérer « Ayant fait du sport toute sa vie, mon oncle » comme sujet de « avait ».
Mais pour deux raisons je n'irai pas jusque là. Premièrement on n'a pas l'habitude, me semble-t-il, de ne voir qu'un groupe nominal dans l'ensemble formé par une apposition et le nom qu'elle qualifie.
Un complément circonstanciel complète un verbe et non un sujet, me semble-t-il.Deuxièmement : il me paraît plus logique de considérer « Ayant fait du sport toute sa vie » comme synonyme de « Parce qu'il avait fait du sport toute sa vie », c'est-à-dire, je l'ai dit, comme un gérondif passé complément circonstanciel de cause.
"Mon oncle qui avait fait du sport toute sa vie" a un aspect moins causatif que "mon oncle, parce qu'il avait fait du sport toute sa vie", je l'admet.
Cependant "la cigale ayant chanté tout l'été etc..." donne une cause.
Mais ce n'est pas une question de vocabulaire : le participe ne complète-t-il pas un nom et le gérondif un verbe ?Il est vrai que « passé », dans « participe passé » est parfois contesté, mais je me garderai de nommer « participe passé » ce que l'on appelle habituellement gérondif passé (ayant fait). C'est toutefois une simple question de vocabulaire.
Présent : La cigale qui chante / La cigale chantant
Passé : La cigale qui avait chanté - se trouva / La cigale ayant chanté - se trouva
Gérondif : La cigale chante en stridulant
J'admets qu'"encore" est un complément de temps.Dans les deux phrases que j'ai proposées le groupe verbal principal est pour moi « avoir une santé de fer », et non « avoir encore ». En liaison avec ce que l'on a vu sur un autre fil, on peut parler en l'occurrence, je crois, du prédicat « avait une santé de fer ».
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Si vous entendez par « valeur grammaticale » ce qu'on nomme aussi « fonction grammaticale », « apposition » suffit. Dans la phrase « Je compte sur Gérard, mon voisin serviable », le groupe nominal (nature grammaticale) « mon voisin serviable » est apposé (fonction grammaticale) à « Gérard ».
Un complément circonstanciel ne concerne pas obligatoirement un verbe, mais parfois aussi un nom. Dans « Son arrivée en Delahaye décapotable n'est pas passée inaperçue », « en Delahaye décapotable » est complément circonstanciel de moyen de « Son arrivée » et fait partie du groupe nominal sujet « Son arrivée en Delahaye décapotable », dont le nom « arrivée » est la base.
Je ne sais pas si les participes et les gérondifs sont définis en fonction de ce qu'ils complètent. Je ne peux toutefois que le répéter : en grammaire traditionnelle, « chantant » et « chanté » sont nommés participes (présent et passé), tandis qu'« ayant fait », en tête de phrase ou de proposition pour le moins, est appelé gérondif passé.
Dans « Ayant fait du sport toute sa vie, mon oncle avait encore une santé de fer à quatre-vingt-dix ans », « encore » me paraît étroitement associé à « à quatre-vingt-dix ans ».
Un complément circonstanciel ne concerne pas obligatoirement un verbe, mais parfois aussi un nom. Dans « Son arrivée en Delahaye décapotable n'est pas passée inaperçue », « en Delahaye décapotable » est complément circonstanciel de moyen de « Son arrivée » et fait partie du groupe nominal sujet « Son arrivée en Delahaye décapotable », dont le nom « arrivée » est la base.
Je ne sais pas si les participes et les gérondifs sont définis en fonction de ce qu'ils complètent. Je ne peux toutefois que le répéter : en grammaire traditionnelle, « chantant » et « chanté » sont nommés participes (présent et passé), tandis qu'« ayant fait », en tête de phrase ou de proposition pour le moins, est appelé gérondif passé.
Dans « Ayant fait du sport toute sa vie, mon oncle avait encore une santé de fer à quatre-vingt-dix ans », « encore » me paraît étroitement associé à « à quatre-vingt-dix ans ».
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Sidi-akkacha, vous avez lancé ce sujet il y a seize jours. J'espère qu'il ne vous est rien arrivé de grave entretemps. Si vous vous portez bien, vous pouvez avoir eu d'autres empêchements d'intervenir dans cet échange. Toutefois sur un fil précédent on vous avait signalé combien il est frustrant pour les télépapoteurs que nous sommes d'ignorer si longtemps dans quelle mesure les réponses apportées aux questions satisfont ceux qui les posent. Français notre belle langue, je le vois en haut de mon écran, se veut un Lieu de discussion consacré à la langue française. J'aimerais comprendre pourquoi vous semblez vous désintéresser précisément d'une discussion que vous avez provoquée.
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- Inscription : lun. 29 oct. 2007, 16:32
Le gérondif.
Bonsoir à tout le monde.
Avant tout, je suis désolé d'avoir fait tout ce retard pour vous répondre et participer dans cet échange fructueux. Concernant cette question troublante, Elle m'a été posée par un ami et je n'avais aucune idée. Et puis, même en consultant les ouvrages de grammaire (Grevisse et autres), aucune lueur de trouver une réponse satisfaisante et convaincante. Alors, j'ai pensé directement aux natifs de la langue; peut être je trouverais l'aiguille. A titre d'information, à cet instant cette question provoque toujours des remous au sein des enseignants. Une logique me reste: c'est que si le gérondif n'exprime pas la subjectivité, donc, par défaut, il exprimera l'objectivité.
Merci.
Avant tout, je suis désolé d'avoir fait tout ce retard pour vous répondre et participer dans cet échange fructueux. Concernant cette question troublante, Elle m'a été posée par un ami et je n'avais aucune idée. Et puis, même en consultant les ouvrages de grammaire (Grevisse et autres), aucune lueur de trouver une réponse satisfaisante et convaincante. Alors, j'ai pensé directement aux natifs de la langue; peut être je trouverais l'aiguille. A titre d'information, à cet instant cette question provoque toujours des remous au sein des enseignants. Une logique me reste: c'est que si le gérondif n'exprime pas la subjectivité, donc, par défaut, il exprimera l'objectivité.
Merci.
La vie est un mystère perçu par la mort.