Je crois avoir compris que les lycées 4.0 étaient des établissements qui remplaçaient le papier par le numérique, mais je ne trouve pas à quoi fait référence cette appellation chiffrée.
Quelqu'un le saurait-il ?
Lycée 4.0
Je pense que c'est une allusion au Web 4.0 dont je me garderai de vous donner la définition, mais je vous renvoie à ces liens qui détaillent ce que semblent désigner les notions de 2.0, 3.0 et 4.0 :
https://c-marketing.eu/du-web-1-0-au-web-4-0/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Web_2.0
J'ai le sentiment que ces notions assez vagues sont ensuite déclinées sans véritable rigueur et à toutes les sauces. Les lycées 4.0 semblent être une nouvelle dénomination choisie dans la région "Grand Est", où l'on parlait peu de temps auparavant de "lycées 2.0" pour désigner ceux où les livres sont remplacés par le tout informatique.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/ ... ici-a-2021
On a réévalué à la hausse le 2.0 en 4.0 pour faire encore plus sérieux et branché :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 19627.html
Quel jargon !
https://c-marketing.eu/du-web-1-0-au-web-4-0/
http://cursus.edu/article/28528/devenir-formateur-4-0/Le web 1.0, encore appelé web traditionnel, est avant tout un web statique, centré sur la distribution d’informations. Il se caractérise par des sites orientés produits, qui sollicitent peu l’intervention des utilisateurs. Les premiers sites d’e-commerce datent de cette époque. Le coût des programmes et logiciels propriétaires est énorme et l’explosion de la bulle dot.com, en 2000, remet en question cette approche de la toile.
Le web 2.0, ou web social, change totalement de perspective. Il privilégie la dimension de partage et d’échange d’informations et de contenus (textes, vidéos, images ou autres). Il voit l’émergence des réseaux sociaux, des smartphones et des blogs. Le web se démocratise et se dynamise. L’avis du consommateur est sollicité en permanence et il prend goût à cette socialisation virtuelle. Toutefois, la prolifération de contenus de qualité inégale engendre une infobésité difficile à contrôler.
Le web 3.0, aussi nommé web sémantique, vise à organiser la masse d’informations disponibles en fonction du contexte et des besoins de chaque utilisateur, en tenant compte de sa localisation, de ses préférences, etc. C’est un web qui tente de donner sens aux données. Cest aussi un web plus portable et qui fait de plus en plus le lien entre monde réel et monde virtuel. Il répond aux besoins d’utilisateurs mobiles, toujours connectés à travers une multitude de supports et d’applications malines ou ludiques.
Le web 4.0, évoqué par certains comme le web intelligent, effraie autant qu’il fascine, puisqu’il vise à immerger l’individu dans un environnement (web) de plus en plus prégnant. Il pousse à son paroxysme la voie de la personnalisation ouverte par le web 3.0 mais il pose par la même occasion de nombreuses questions quant à la protection de la vie privée, au contrôle des données, etc. C’est un terrain d’expérimentation où tous ne sont pas (encore) prêts à s’aventurer!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Web_2.0
J'ai le sentiment que ces notions assez vagues sont ensuite déclinées sans véritable rigueur et à toutes les sauces. Les lycées 4.0 semblent être une nouvelle dénomination choisie dans la région "Grand Est", où l'on parlait peu de temps auparavant de "lycées 2.0" pour désigner ceux où les livres sont remplacés par le tout informatique.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/ ... ici-a-2021
On a réévalué à la hausse le 2.0 en 4.0 pour faire encore plus sérieux et branché :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 19627.html
Quel jargon !
Jargon avez-vous écrit ? Amphigouri auraient dit certains.
J'ai cherché plus d'une heure sur le site de l'EN, sur celui de la région Grand-Est, décortiqué les citations du président de la Région, lu des articles sur le site des Dernières nouvelles d'Alsace, : je n'ai pas trouvé d'explication; si ce n'est que l'on parle, dans ces derniers, tout à la fois de lycéens 2.0 et de lycéens 4.0 pour une même rentrée, celle de septembre, ajoutant à la confusion.
Peut-être veut-on indiquer une gradation dans les étapes de développement du projet ?
Je crains que les lycéens version 000 n'y trouvent leur compte et ne payent encore la casse d'une nouvelle expérimentation, fruit de l’imagination de politiciens formatés, eux, en version béta !
J'ai cherché plus d'une heure sur le site de l'EN, sur celui de la région Grand-Est, décortiqué les citations du président de la Région, lu des articles sur le site des Dernières nouvelles d'Alsace, : je n'ai pas trouvé d'explication; si ce n'est que l'on parle, dans ces derniers, tout à la fois de lycéens 2.0 et de lycéens 4.0 pour une même rentrée, celle de septembre, ajoutant à la confusion.
Peut-être veut-on indiquer une gradation dans les étapes de développement du projet ?
Je crains que les lycéens version 000 n'y trouvent leur compte et ne payent encore la casse d'une nouvelle expérimentation, fruit de l’imagination de politiciens formatés, eux, en version béta !
C'est, à mon avis, une absurdité de plus dans un monde « charabiesque ».
En fait, plus sérieusement, il s'agit, dans le monde informatique, d'identifier les différentes versions et corrections d'un logiciel.
En général, 0.99, c'est la version qui précède immédiatement la version qui va être publiée (comme la Générale au théâtre).
La version 1.0 c'est la première version publiée (la Première au théâtre).
Un changement important est marqué par 2.0, 3.0 ...
Un changement mineur ou moyen est marqué par 1.1, 1,2 ...
Les corrections d'erreurs sont marquées par 1.01, 1.02 ...
Les gens « qui voudraient bien avoir l'air, mais qui n'ont pas l'air du tout »* appliquent ce système purement technique à n'importe quoi.
* Citation de J. Brel.
En fait, plus sérieusement, il s'agit, dans le monde informatique, d'identifier les différentes versions et corrections d'un logiciel.
En général, 0.99, c'est la version qui précède immédiatement la version qui va être publiée (comme la Générale au théâtre).
La version 1.0 c'est la première version publiée (la Première au théâtre).
Un changement important est marqué par 2.0, 3.0 ...
Un changement mineur ou moyen est marqué par 1.1, 1,2 ...
Les corrections d'erreurs sont marquées par 1.01, 1.02 ...
Les gens « qui voudraient bien avoir l'air, mais qui n'ont pas l'air du tout »* appliquent ce système purement technique à n'importe quoi.
* Citation de J. Brel.
Oui, oui ! et on passera sous silence la politique éducative 3.0(1).
Ne serions nous pas en plein délire ?
J'ai posé ce jour même à un directeur d’établissement et à un CPE, dont on me disait qu'il était expert en la matière, la question de savoir ce qu'était exactement le lycée 4.0 par rapport au lycée 2.0 et ce qui les distinguait l'un de l'autre ; eh bien, je ne suis pas plus avancé ! Ils en savaient de toute évidence autant que moi !
(1) Je note, au passage dans cet article, l'emploi de la Rectrice de l'Académie là où j'aurais écrit Madame le recteur de l'académie. J'aurais pensé que rectrice était uniquement un adjectif relatif à certaines plumes des oiseaux... Remarque qui nous ramène au sujet "Vocabulaire, sens des mots et orthographe" du forum
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André (G., R.)
- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Je trouve dans Les Echos un article qui définit le 4.0 de manière différente :
Ce 4.0 ne correspond pas à une incrémentation du classique 2.0, mais à la quatrième révolution industrielle (la première était la mécanisation, la seconde la production de masse, dopée par l’électricité et l’électronique, et la troisième l’automatisation).
De façon très résumée, il s’agit d’entités repensées de production, propulsées par les toutes dernières technologies, qu’il s’agisse d’intelligence artificielle, de big data, d’impression 3D, de simulateurs, de supply chain* digitalisée ou encore et surtout de «cobots», des robots qui viennent en prolongement des êtres humains, en assistants collaboratifs des ouvriers. (mots mis en gras par moi)
* Je lis sur un autre site :
La SCM (Supply Chain Management ou chaîne logistique étendue) désigne les outils et méthodes visant à améliorer et automatiser l’approvisionnement en réduisant les stocks et les délais de livraison. On parle ainsi de travail en "flux tendu" dont le but est d’accélérer les flux de matières dans l’entreprise. Une caractéristique majeure est donc l’ajustement des stocks sur toutes les chaînes logistique et de production afin de limiter le temps d’écoulement entre le fournisseur du fournisseur et le client final.
Ce 4.0 ne correspond pas à une incrémentation du classique 2.0, mais à la quatrième révolution industrielle (la première était la mécanisation, la seconde la production de masse, dopée par l’électricité et l’électronique, et la troisième l’automatisation).
De façon très résumée, il s’agit d’entités repensées de production, propulsées par les toutes dernières technologies, qu’il s’agisse d’intelligence artificielle, de big data, d’impression 3D, de simulateurs, de supply chain* digitalisée ou encore et surtout de «cobots», des robots qui viennent en prolongement des êtres humains, en assistants collaboratifs des ouvriers. (mots mis en gras par moi)
* Je lis sur un autre site :
La SCM (Supply Chain Management ou chaîne logistique étendue) désigne les outils et méthodes visant à améliorer et automatiser l’approvisionnement en réduisant les stocks et les délais de livraison. On parle ainsi de travail en "flux tendu" dont le but est d’accélérer les flux de matières dans l’entreprise. Une caractéristique majeure est donc l’ajustement des stocks sur toutes les chaînes logistique et de production afin de limiter le temps d’écoulement entre le fournisseur du fournisseur et le client final.