verbe faire suivi de l'infinitif

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jofra
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verbe faire suivi de l'infinitif

Message par jofra »

Bonjour,

J’hésite vraiment avec cette utilisation du verbe faire suivi de l’infinitif.

La brise fraîche qu’est notre âme fait se soulever le brouillard épais de notre conscience.
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Ce que j’ai trouvé dans le Petit Robert :

« Elle n'avait point de repos qu'elle n'eût fait se rencontrer chez elle ses amis de bord opposé »
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Pourriez-vous me dire si cette utilisation est vieillie ou plutôt littéraire ?

Merci beaucoup !
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Jacques
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Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
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Message par Jacques »

Ni vieillie ni littéraire. Dans ces constructions le verbe faire est un auxiliaire (comme être et avoir) et n'a pas de fonction propre correspondant à son sens habituel de réaliser ou d'accomplir. Il peut être auxiliaire de lui-même : je lui ai fait faire ses devoirs.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
jofra
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Message par jofra »

Merci beaucoup Jacques !
André (G., R.)
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Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22

Message par André (G., R.) »

Et le complément du groupe constitué de faire et d'un infinitif ?
On dit de sa voiture qu'on la fait démarrer, de son fils qu'on lui fait mettre un manteau, d'une personne âgée qu'on la fait pleurer de joie, d'un cheval qu'on le fait tourner, d'un goinfre qu'on lui fait manger n'importe quoi...
Or pour certains verbes accompagnant faire, j'ai parfois une hésitation. Je lis par exemple dans mon journal : ... la réflexion d'un enfant lui a fait changer de voie :... Je crois bien que j'aurais dit spontanément «... l'a fait changer de voie ».
Peut-on faire changer quelqu'un (COD) de voie ou doit-on dire que l'on fait changer de voie à quelqu'un (COI) ? « Le » répond à la première question, si elle est correcte, « lui » convient pour la réponse à la seconde, si elle est bien formulée. À moins que les deux manières de s'exprimer soient acceptables !
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