C'est là que ...

André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

J'aurais pu aussi bien compléter votre phrase tronquée ainsi : J'attends celui qui habite là où se cache le Très-Haut. Alors, la principale serait « J'attends celui », tandis que l'on retrouverait les deux subordonnées déjà reconnues.
Diberis
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Message par Diberis »

Quelle analyse grammaticale peut-on faire, sans tronquer la vraie phrase ?

**Celui qui habite là où se cache le Très-Haut, passe la nuit à l'ombre de Dieu-Souverain.
Dernière modification par Diberis le ven. 14 déc. 2018, 18:27, modifié 1 fois.
André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Diberis a écrit :Quelle analyse peut-on faire, sans tronquer la vraie phrase ?

**Celui qui habite là où se cache le Très-Haut, passe la nuit à l'ombre de Dieu-Souverain.
Je ne sais pas ce que vous appelez « la vraie phrase ».
En tout cas, la structure (l'analyse logique) de ce que vous proposez là est identique à « Celui qui habite là où se cache le Très-Haut est bienheureux ».
Principale : Celui […] passe la nuit à l'ombre de Dieu-Souverain.
Subordonnées relatives : cf. ci-dessus.
André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Jacques-André-Albert a écrit :Distinguer : C'est là que je vais de là où je vais.
« C'est là que je vais » est une phrase courte mais complète. En revanche, à l'instar de la phrase tronquée proposée par Diberis, « là où je vais » ne satisfait pas totalement le besoin d'intelligibilité, on doit, pour ce faire, fournir le verbe qui a « là » pour complément : Ils se rendront bien un jour là où je vais, ou : où je vais, tu ne me trouveras pas tout de suite ! (Propositions principales en gras.)
André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Dans mon journal : C'est d'abord d'apaisement dont la France a aujourd'hui besoin.
Voir dans ce type de phrase, qu'emploient pourtant des gens cultivés, un simple pléonasme, n'est pas suffisant à mon sens. Son analyse logique m'est impossible. C'est d'apaisement, dont la France a besoin aujourd'hui, que nous parle l'éditorialiste !
Pourquoi, par ailleurs, intercale-t-il « aujourd'hui » entre « a » et « besoin » ? Ce n'est en rien fautif mais c'est au groupe verbal « avoir besoin de » qu'on a affaire ! Il est préférable, dans la mesure du possible, de ne pas en séparer les constituants.
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