Puisqu'on est dans les chiffres, passons à ceux de la pendule ; j'aimerais mettre en évidence une faute très répandue parmi les jeunes générations : j'entends rarement dire le quart ou la demie, mais plutôt je pars à « et quart » ou j'arrive à « et demie ». C'est très laid, et ça constitue une rupture de la syntaxe, rupture qui existe aussi lors de l'utilisation de l'anglicisme « dû à » (Il a fait froid, dû à l'absence de couverture nuageuse), ou dans les énumérations que l'on annonçait auparavant par les adverbes premièrement, deuxièmement, etc. (il nous a annoncé : un, sa démission et deux, son divorce).
Jacques a écrit :C'est psychologique, mais on ne peut pas grammaticalement envisager de mettre l'article pluriel devant un. C'est le million d'entrées.
A-t-on déjà évoqué ici le monstrueux "Il a fêté ses un an" ?
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Jacques-André-Albert a écrit :...un, sa démission et deux, son divorce).
En dépliant successivement le pouce et l'index.
Je me suis inscrite à l'association de ceux qui ne supportent pas ceux qui font des guillemets avec les doigts quand ils veulent se dédouaner de leurs propos.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.