Publié : lun. 29 nov. 2010, 20:00
Le moyen français (vers le XVIe siècle) connaissait l'adjectif impérit (source : Dictionnaire du moyen français, Greimas, Larousse).
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Le mot est également mentionné dans l'encyclopédie de Diderot :Jacques-André-Albert a écrit :Le moyen français (vers le XVIe siècle) connaissait l'adjectif impérit (source : Dictionnaire du moyen français, Greimas, Larousse).
Au XIXe siècle, le Grand dictionnaire universel Larousse fait la différence entre plusieurs termes approchants (gaucherie, impéritie, inhabileté, maladresse, malhabileté [mais pas incompétence]) : « Impéritie par son étymologie a exactement la même valeur qu’inhabileté mais comme il a conservé presque intacte la forme latine, il est d’un emploi plus relevé et beaucoup plus rare. »IMPÉRIT, IMPÉRITIE, (Gram.) ignorance des choses de l'état qu'on professe. Un juge, un avocat, un ecclésiastique, un notaire, un érudit, un médecin, un chirurgien, peuvent être accusés d'impéritie. Impéritie est un peu plus d'usage qu'impérit. Cependant on lit, école du monde : « le bon prélat Salcidius fut tellement pénétré de l'esprit du népotisme, que quoique son neveu, très-impérit en toutes choses, eût une femme vivante & des enfans, il trouva le moyen de le faire prêtre, chanoine, official, grandvicaire, & surintendant du temporel & du spirituel de son évêché ». Voyez le diction. de Trévoux.
Cela s'explique peut-être parce que le mot impéritie est d'un emploi rare. L'usage du nom étant très peu fréquent, la nécessité d'un adjectif n'est pas ressentie.Brazilian dude a écrit :Perito est un mot qui a survécu en portugais, espagnol et italien. C'est intéressant que vous ne l'ayez pas.