Français notre belle langue

Notez que nous avions école jusqu'au samedi soir 16 h 30.

Oui, nous avons connu Jeanne d'Arc !

Jacques, nous n’avons pas vécu les études de la même manière, c’est probablement ce qui explique notre différence de point de vue. En vous lisant, je comprends le vôtre.
Personnellement, je ne me rappelle pas avoir été souvent contraint d’apprendre des poèmes ou de lire des romans classiques, mais les vagues souvenirs qui me restent de ces moments ont une saveur délicieuse. Evidemment, ce fut parfois rébarbatif, je devais chercher la définition d’un mot dans le dictionnaire toutes les deux ou trois phrases, mais j’y trouvais tout de même un attrait difficilement explicable.
Je ne comprenais peut-être pas tout, mais tout me parlait déjà.

Si vous avez suivi des études essentiellement littéraires, et librement choisies, on comprend que vous ayez eu le temps de vous attarder aux délices des classiques. Je pense que la pédagogie, de nos jours, se veut moins barbare et plus attentive à l'élève. On ne nous a pas encouragés à aimer ce que nous faisions. C'était du travail forcé, avec en outre une épée de Damoclès au-dessus de la tête, car certains ne lésinaient pas sur les punitions.

Dans mon école l'explication des mots se faisait en classe et on apprenait le poème par coeur à la maison, pas forcément tout à la fois.

Jacques a écrit :Si vous avez suivi des études essentiellement littéraires, et librement choisies, on comprend que vous ayez eu le temps de vous attarder aux délices des classiques.

Ce ne fut malheureusement pas mon cas. Si la contrainte était rare, c'est parce que l'occasion de se plaindre l'était aussi. Le temps consacré à l'étude des oeuvres classiques était ridicule ; je le regrette aujourd'hui.

Un choix de section ou une évolution des programmes ?

Un enseignement général dans lequel la littérature n'avait pas une place essentielle.