Madame C ……. présentait dans une émission d’humour, un ouvrage à propos des fautes usuelles de français.
Au cours de la conversation, elle lacha :
« C’est une question auquel je ne saurais repondre. »
Réprobation générale…….
Etonnant, non ? D’habitude , une erreur comme cela passe très bien…
Je pense que c’est une des fautes les plus commises sur les ondes
(mais jamais à l’écrit d’ailleurs) par les meilleurs écrivains , journalistes , hommes politiques, spécialistes….
Alors, est-ce un effet de mode, de la négligence …………
car cela ne pourrait être de la méconnaissance ?
lequel laquelle dont
lequel laquelle dont
Dernière modification par gerhec le ven. 25 juin 2010, 10:21, modifié 1 fois.
leque
Une chroniqueuse :" ...la situation dans lequel..."
Une ministre : "...l'attention avec lequel..."
La situation ne s'arrange pas :
je crois que c'est en relevant cette erreur, il y a une dizaine d'années, que je me suis un peu plus interessé à la langue ....
Il semblerait que ceux(celles) qui font la faute adorent utiliser ce mot et le répéter.
Une ministre : "...l'attention avec lequel..."
La situation ne s'arrange pas :
je crois que c'est en relevant cette erreur, il y a une dizaine d'années, que je me suis un peu plus interessé à la langue ....
Il semblerait que ceux(celles) qui font la faute adorent utiliser ce mot et le répéter.
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Jacques
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Re: leque
Ce qui tendrait à prouver que les fautes de français médiatiques peuvent avoir des effets bénéfiques.gerhec a écrit :je crois que c'est en relevant cette erreur, il y a une dizaine d'années, que je me suis un peu plus interessé à la langue ....
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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Invité
En fait, à l'écrit aussi ! Cherchez sur Google "c'est la raison pour lequel", "une chose sur lequel" ou encore "la situation dans lequel"...gerhec a écrit :« C’est une question auquel je ne saurais repondre. »
[...]
D’habitude , une erreur comme cela passe très bien…
Je pense que c’est une des fautes les plus commises sur les ondes
(mais jamais à l’écrit d’ailleurs)
-
Invité
Quant aux erreurs orales d'accord du pronom "lequel", je les compile sur http://danlekel.gambette.com (plus de 100 erreurs avec preuve audio depuis 3 ans). Signalez-les moi si vous en entendez 
!
!-
Invité
Des dérives de langage, exactement ! Vous remarquerez que dans cette parodie de tract j'ai équilibré les rapports droite/gauche pour éviter toute interprétation hâtive sur les qualités de nos hommes et femmes politiques.
D'ailleurs, la parité n'était pas tout à fait respectée, l'erreur de dimanche de Martine Aubry me donne l'occasion de remplacer Julien Dray à gauche
.
D'ailleurs, la parité n'était pas tout à fait respectée, l'erreur de dimanche de Martine Aubry me donne l'occasion de remplacer Julien Dray à gauche
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Jacques
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Claude faisait référence à l'article 6 de notre Charte de bonne conduite :
6 . Nous nous interdisons les propos diffamatoires, ou l'implication nominale des personnes dans un but de critique ou de dérision ;
Nous avons posé le principe de ne pas mettre nommément en cause pour les dénigrer, ou dans un but satirique, des personnalités connues contemporaines, que ce soient des personnages politiques ou autres.
6 . Nous nous interdisons les propos diffamatoires, ou l'implication nominale des personnes dans un but de critique ou de dérision ;
Nous avons posé le principe de ne pas mettre nommément en cause pour les dénigrer, ou dans un but satirique, des personnalités connues contemporaines, que ce soient des personnages politiques ou autres.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Merci quand même, cher Philippe, pour ce lien.
Bien que je trouve nécessaire et bien pensée la charte de bonne conduite du présent forum, je trouve que votre site ne présente aucun risque de "dérive", et que les hommes et femmes qui représentent l'élite politique du pays se doivent de maîtriser parfaitement le français pour parler en public. S'ils font des fautes aussi grossières que celles que vous pointez du doigt, ils prêtent le flanc à une critique légitime et justifiée.
Pour revenir au centre du sujet, en plus des fautes d'accord commises sur le pronom "lequel", on peut remarquer l'abus de son emploi.
Souvent, dans les exemples que vous citez, Philippe, "dans lequel" pourrait, et même devrait être remplacé par "où", et "sans lequel", "sur lequel", "pour lequel" etc. par "sans qui", etc., ce qui allégerait considérablement le style du discours, et éviterait les fautes.
Bien que je trouve nécessaire et bien pensée la charte de bonne conduite du présent forum, je trouve que votre site ne présente aucun risque de "dérive", et que les hommes et femmes qui représentent l'élite politique du pays se doivent de maîtriser parfaitement le français pour parler en public. S'ils font des fautes aussi grossières que celles que vous pointez du doigt, ils prêtent le flanc à une critique légitime et justifiée.
Pour revenir au centre du sujet, en plus des fautes d'accord commises sur le pronom "lequel", on peut remarquer l'abus de son emploi.
Souvent, dans les exemples que vous citez, Philippe, "dans lequel" pourrait, et même devrait être remplacé par "où", et "sans lequel", "sur lequel", "pour lequel" etc. par "sans qui", etc., ce qui allégerait considérablement le style du discours, et éviterait les fautes.
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Invité
Merci pour l'information, Jacques.
Anne, je suis tout à fait d'accord. On lit d'ailleurs dans Le français acadien, par Raphaële Wiesmath, que "Schafroth constate que l'emploi du pronom relatif lequel est en rapport avec le niveau de scolarité des locuteurs". Choisir ce pronom plutôt que les formes plus simples que vous mentionnez entre peut-être dans le cadre d'un effort pour châtier son vocabulaire, qui en ferait oublier ou négliger l'accord.
Pour prolonger la discussion, je peux aussi vous présenter une visualisation des erreurs du corpus, qui fait retrouver un phénomène connu : la prédominance du masculin singulier (forme la plus neutre) dans la forme erronée. On remarque en effet que l'erreur la plus fréquente (52%) est d'utiliser le pronom au masculin singulier au lieu du féminin singulier :
Anne, je suis tout à fait d'accord. On lit d'ailleurs dans Le français acadien, par Raphaële Wiesmath, que "Schafroth constate que l'emploi du pronom relatif lequel est en rapport avec le niveau de scolarité des locuteurs". Choisir ce pronom plutôt que les formes plus simples que vous mentionnez entre peut-être dans le cadre d'un effort pour châtier son vocabulaire, qui en ferait oublier ou négliger l'accord.
Pour prolonger la discussion, je peux aussi vous présenter une visualisation des erreurs du corpus, qui fait retrouver un phénomène connu : la prédominance du masculin singulier (forme la plus neutre) dans la forme erronée. On remarque en effet que l'erreur la plus fréquente (52%) est d'utiliser le pronom au masculin singulier au lieu du féminin singulier :
selon votre schéma, tout le monde se trompe tout le temps !-
Jacques
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On ne peut pas rejeter l'emploi du pronom relatif lequel, qui n'est pas incorrect, mais je comprends que, outre la faute d'accord, vous en dénoncez l'abus, dans des circonstances où, pour alléger la syntaxe, il pourrait être remplacé par des équivalents. C'est l'un des grands défauts du langage moderne : la paresse, qui fait utiliser un nombre de mots restreint, souvent répétés, au lieu d'agrémenter l'expression orale par des variantes, des synonymes. Ainsi le mot problème, dont j'ai déjà dénoncé l'utilisation abusive en remplacement d'un grand nombre de termes plus appropriés.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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Invité
Perkele, je n'ai représenté dans le schéma que les erreurs, dont on peut espérer que mon relevé est représentatif. Il est beaucoup plus difficile en revanche de récupérer les taux d'erreur (nombre de formes erronées / nombre de formes correctes).
Pour en avoir une vague idée, j'ai essayé les recherches Google sur certaines expressions qui fournissent des évaluations entre 1% et 1/10 000 ("la raison pour lequel", "une chose sur lequel", "une situation dans lequel", "la situation dans lequel"). Deux problèmes avec cette méthode :
- la précision des "nombres Google"
- les faux positifs, souvent causés par l'éloignement de l'antécédent mentionné par Claude ci-dessus, comme : "modifier le contexte vécu d’une situation dans lequel se trouve l’objet pour lui"
Bref, rien ne vaudrait un relevé manuel dans un corpus oral (dont la transcription n'aurait pas corrigé les erreurs)...
Pour en avoir une vague idée, j'ai essayé les recherches Google sur certaines expressions qui fournissent des évaluations entre 1% et 1/10 000 ("la raison pour lequel", "une chose sur lequel", "une situation dans lequel", "la situation dans lequel"). Deux problèmes avec cette méthode :
- la précision des "nombres Google"
- les faux positifs, souvent causés par l'éloignement de l'antécédent mentionné par Claude ci-dessus, comme : "modifier le contexte vécu d’une situation dans lequel se trouve l’objet pour lui"
Bref, rien ne vaudrait un relevé manuel dans un corpus oral (dont la transcription n'aurait pas corrigé les erreurs)...
