donnez-moi-z-en un

[Abinitio]

Jacques, c'est très intéressant ce que vous nous dîtes là !

Toutefois, j'avoue avoir du mal avec les mots comme nominatif, datif et accusatif. Je suis en train d'apprendre le français de base et je ne suis pas rendu encore là.

Je vais me renseigner !

PS : En commençant à m'intéresser au latin, j'ai retrouvé ces mots et donc j'ai été bloqué...

[Jacques]

Si vous essayez de vous renseigner, vous aurez du mal car on ne dit rien de ces cas de déclinaisons qui restent en français comme héritage du latin. Supposons que vous n'en ayez jamais entendu parler, je dirai que ce sont des formes que prennent certains mots (articles, pronoms, noms, adjectifs par exemple), selon les cas grammaticaux. Si vous aviez fait de l'allemand vous comprendriez. Le nominatif, c'est le cas sujet : je parle. Le datif, c'est le cas du COI : tu me parles. L'accusatif, c'est le cas du COD : cette langue, je la parle.

[Perkele]

Moyen mnémotechnique pour le datif (dare = donner) c'est ce qui compléte le plus naturellement le verbe donner :

Je donne de l'eau à la rose ("à la rose" = rosae est un datif

[Claude]

Osé-je celui-là ?
Accusatif (accuser) : j'accuse (qui) quelqu'un.

[Abinitio]

Si vous essayez de vous renseigner, vous aurez du mal car on ne dit rien de ces cas de déclinaisons qui restent en français comme héritage du latin. Supposons que vous n'en ayez jamais entendu parler, je dirai que ce sont des formes que prennent certains mots (articles, pronoms, noms, adjectifs par exemple), selon les cas grammaticaux. Si vous aviez fait de l'allemand vous comprendriez. Le nominatif, c'est le cas sujet : je parle. Le datif, c'est le cas du COI : tu me parles. L'accusatif, c'est le cas du COD : cette langue, je la parle.

En France cela n'est donc pas utile ?

[Perkele]

Osez, osez ! :D

Et je donne de la voix pour appeler au vocatif.

"Eh ! Claude ! Venez ici immédiatement !"

[Perkele]

Si vous essayez de vous renseigner, vous aurez du mal car on ne dit rien de ces cas de déclinaisons qui restent en français comme héritage du latin. Supposons que vous n'en ayez jamais entendu parler, je dirai que ce sont des formes que prennent certains mots (articles, pronoms, noms, adjectifs par exemple), selon les cas grammaticaux. Si vous aviez fait de l'allemand vous comprendriez. Le nominatif, c'est le cas sujet : je parle. Le datif, c'est le cas du COI : tu me parles. L'accusatif, c'est le cas du COD : cette langue, je la parle.

En France cela n'est donc pas utile ?

Si, mais on ne leur donne pas ces noms là (ils aident pourtant bien mieux à ne pas confondre les formes syntaxiques).

[Jacques]

C'est bien ce que je pensais : on ne les éclaire pas sur les déclinaisons. C'est pourtant plus simple et plus logique, nous sommes d'accord.

[Claude]

Jusqu'à présent nous avons parlé du datif qui équivaut au COI, mais avec des exemples utilisant la préposition à (je parle à qui = à lui).
Le datif ne concerne-t-il que l'exemple avec la question à qui ? Si je dis Je parle de lui (je parle de qui = de lui), lui est également un COI, mais peut-on dire datif ?
Je demande cela car en allemand la distinction existe : à qui = datif, de qui = génitif.

[Perkele]

Le génitif est le complément de nom (ce qu'on nous nomme aussi le "cas possessif" en anglais)

Le travail d'Abinitio = c'est Abinitio qui engendre ce travail

[Jacques]

Osé-je celui-là ?
Accusatif (accuser) : j'accuse (qui) quelqu'un.

Tous les trucs mnémotechniques sont bons, même les plus saugrenus, du moment qu'ils remplissent leur fonction. Les psychologues ont même démontré que plus c'est farfelu, et plus c'est efficace. On peut donc tout oser. C'est le résultat qui compte.

[Perkele]

Et on utilise l'ablatif quand on ampute quelque chose d'une autre chose (ablation)

Je retire une rose du bouquet

[Perkele]

Osé-je celui-là ?
Accusatif (accuser) : j'accuse (qui) quelqu'un.

Tous les trucs mnémotechniques sont bons, même les plus saugrenus, du moment qu'ils remplissent leur fonction. Les psychologues ont même démontré que plus c'est farfelu*, et plus c'est efficace. On peut donc tout oser. C'est le résultat qui compte.

* Et encore plus quand c'est coquin.

[Jacques]

Le génitif est le complément de nom (ce qu'on nous nomme aussi le "cas possessif" en anglais)

Le travail d'Abinitio = c'est Abinitio qui engendre ce travail

En allemand aussi c'est le cas possessif : das Buch des Lehrers, le livre du professeur. N'est-ce pas ce que l'on appelle le génitif saxon ?

[Perkele]

Oui