Oui, incognito vient de l’italien ; par contre quiproquo est du pseudolatin, dérivé peut-être du latin médiéval quid pro quo (c’est ce que dit le Grande Dizionario Italiano dell’Uso).
Marco a écrit :En italien les accents graphiques, comme en espagnol, indiquent où tombe l’accent tonique : pietà indique que l’on prononce /pje'ta/ et non /'pjEta/.
Je m'en doutais un peu ; c'est donc la même chose dans les deux langues, un accent tonique indiquant que celui-ci n'est pas à sa place habituelle ; j'ai cru remarquer qu'en italien, comme en espagnol, il se place sur l'avant-dernière syllabe quand le mot finit par une voyelle.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques a écrit :Je m'en doutais un peu ; c'est donc la même chose dans les deux langues, un accent tonique indiquant que celui-ci n'est pas à sa place habituelle ; j'ai cru remarquer qu'en italien, comme en espagnol, il se place sur l'avant-dernière syllabe quand le mot finit par une voyelle.
Oui, c’est exact. L’espagnol est plus systématique et si on connaît la règle, on ne peut pas se tromper ; l’italien, de par sa nature anarchique, n’a pas imposé un système accentuel rigoureux, c’est pourquoi des erreurs d’accent tonique dans la prononciation sont entrées dans l’usage.
L'accent sur A indique que nous avons affaire à la préposition : Je vais à Bruxelles. L'absence d'accent signifie que c'est le verbe avoir : Ma cousine a une jolie maison.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques, nos messages se sont croisés. Je crois que Dame Vérone veut connaître l'utilité de cet accent grave sur le A de déjà qui n'a pas d'homophone déja.