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Binge Drinking
Publié : ven. 04 mars 2011, 1:56
par angeloï
L’alcoolisme a beaucoup changé. On est passé d'un alcoolisme de convivialité à un alcoolisme beaucoup plus violent, et qui a pour but de s'enivrer extrêmement brutalement. C'est ce qu'on appelle en termes anglais, le "Binge drinking".
Trouvé sur le site Doctissimo. L'intervenant est une membre du gouvernement. On s'étonne qu'il faille recourir à un mot anglais pour décrire une beuverie ou une soûlerie.
Publié : ven. 04 mars 2011, 21:50
par Manni-Gédéon
Les termes beuverie et soûlerie ne restituent pas l'idée de rapidité.
Si on dit soûlerie express, on a de nouveau recours à un anglicisme.
Soûlerie éclair, soûlerie rapide, soûlerie accélérée, soûlerie instantanée ?
Qui dit mieux ?
Publié : ven. 04 mars 2011, 22:15
par Marco
Le
GDT donne
beuverie effrénée, cela me semble convenir.
Publié : mar. 08 mars 2011, 6:49
par angeloï
manni-gedeon a écrit :Les termes beuverie et soûlerie ne restituent pas l'idée de rapidité.
Si on dit soûlerie express, on a de nouveau recours à un anglicisme.
Soûlerie éclair, soûlerie rapide, soûlerie accélérée, soûlerie instantanée ?
Qui dit mieux ?
Je connais peu de soûlographies qui se déroulent comme des dégustations de thé chinois... Si vraiment ces jeunes jouent à qui boira le plus en un minimum de temps, on pourrait peut-être parler de concours d'ivresse.
Je propose "syndrome d'alcoolisme juvénile compulsif" (SAJC) pour faire scientifique. Pour le reste, "beuverie" me paraît suffisant. Il faut se souvenir que les amateurs d'anglicismes se plaisent à prêter à leurs emprunts des sens subtils qui n'existent dans leur cervelle malade.
Publié : mar. 08 mars 2011, 8:01
par Perkele
Je pense aussi que saoulerie ou beuverie suffisent.
Il me semble que soit on boit, soit on se saoule et, dans ce dernier cas, l'ivresse est l'objectif avoué. Et je crois qu'en ce domaine les jeunes n'ont rien inventé.
Publié : mar. 08 mars 2011, 16:25
par Dame Vérone
Si cela ne manque pas de raffinage, c'est loin d'être raffiné.
Publié : mar. 08 mars 2011, 18:00
par Manni-Gédéon
Perkele a écrit :Je pense aussi que saoulerie ou beuverie suffisent.
Il me semble que soit on boit, soit on se saoule et, dans ce dernier cas, l'ivresse est l'objectif avoué. Et je crois qu'en ce domaine les jeunes n'ont rien inventé.
C'est vrai que les jeunes n'ont rien inventé, mais on peut boire peu à peu durant toute la soirée et finir saoul ou se saouler en un temps record.
Il me semble que la principale caractéristique de notre époque est la démesure. Autrefois, on voyait souvent des adultes plus ou moins ivres revenir d'une soirée arrosée, d'un pas mal assuré certes, mais sur leurs deux jambes. Aujourd'hui, on voit souvent des jeunes de moins de quinze ans arriver aux urgences des hôpitaux dans un état proche du coma éthylique. C'est là que réside la (tragique) nouveauté.
Dans ce contexte, l'expression que Marco a dénichée,
beuverie effrénée est une bonne trouvaille.
Publié : mar. 08 mars 2011, 18:05
par Perkele
Disons que le phénomène s'est étendu à des milieux protégés.
Mais saoulerie ou soûlerie évoque pour moi l'intention de se rendre ivre à rouler par terre.
Les repas que vous évoquez sont des fêtes accompagnées de boisson dont on abuse par accident.
Publié : mar. 08 mars 2011, 18:23
par Manni-Gédéon
Perkele a écrit :Mais saoulerie ou soûlerie évoque pour moi l'intention de se rendre ivre à rouler par terre.
Les repas que vous évoquez sont des fêtes accompagnées de boisson dont on abuse par accident.
Je ne pensais pas focément à des repas. Il peut aussi s'agir de soirées où l'on boit en discutant (et éventuellement en grignotant ) ou des soirées où l'on boit et ou l'on danse alternativement.
Mais vous avez raison ; le mot soûlerie exprime clairement l'action (forcément volontaire) de s'enivrer.
En ce qui concerne les beuveries, c'est moins évident.