marguerite84 a écrit :Et je répondrai à Anne à propos du chien qui cherche le pardon de son maître après s'être fait grondé à cause d'un « paquet cadeau » déposé sur le tapis, le pardon ne ferait-il pas partie de ces choses exclusivement humaines ?
Si, dans la mesure où la notion de pardon comprend celles du bien et du mal, que les animaux ignorent, Klausinski et Jacques l'ont souligné, et je les rejoins ; mais il faut reconnaître que les animaux domestiques, et en particulier les chiens, savent imiter les comportements des hommes, et s'ils n'ont pas la capacité de conscience, ça ne les empêche pas de parvenir à en donner l'illusion. C'est sans doute par instinct de survie, parce qu'ils sont dépendants du toit et de la nourriture que leur maître leur offre, mais il difficile d'être sûr que le chien ne comprend pas, donc n'éprouve pas, les sentiments humains, moteurs du comportement qu'ils imitent, tant l'illusion est parfaite.
D'ailleurs, on a vu des chiens se laisser mourir après le décès de leur maître ; si on ne peut pas affirmer qu'ils ont éprouvé de la tristesse, on remarque quand même que l'instinct de survie a disparu dans ces cas-là.
C'est vrai que les chiens ont des comportements troublants, qui nous poussent à croire qu'ils éprouvent des sentiments humains. Cependant, il semble que leur apparent repentir lorsqu'on se fâche à cause d'une bêtise qu'ils ont faite est simplement une attitude de soumission et ça ne veut pas dire qu'ils font la relation entre la bêtise et la punition.
D'ailleurs, cette confusion entre sentiments et codes canins provoque des drames dans certaines familles, lorsque le chien pense pouvoir monter dans la hiérarchie de la « meute » en dominant un individu (souvent un enfant). Faire de l'anthropomorphisme avec des animaux peut parfois être dangereux.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
Perkele a écrit :Cheveux, poils = laine
Fille, garçon = agneau, agnelle
J'arrive trop tard, je sais, mais je vais quand même ajouter mon grain de sel.
Pour les cochons, il me semble qu'on parle des soies, mais je ne sais pas si ça ne concerne que les cochons de compagnie ou aussi les cochons de ferme.
Il me semble qu'on parle de soies pour tous les porcins, sangliers y compris.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
marguerite84 a écrit :Et je répondrai à Anne à propos du chien qui cherche le pardon de son maître après s'être fait grondé à cause d'un « paquet cadeau » déposé sur le tapis, le pardon ne ferait-il pas partie de ces choses exclusivement humaines ?
Si, dans la mesure où la notion de pardon comprend celles du bien et du mal, que les animaux ignorent, Klausinski et Jacques l'ont souligné, et je les rejoins ; mais il faut reconnaître que les animaux domestiques, et en particulier les chiens, savent imiter les comportements des hommes, et s'ils n'ont pas la capacité de conscience, ça ne les empêche pas de parvenir à en donner l'illusion. C'est sans doute par instinct de survie, parce qu'ils sont dépendants du toit et de la nourriture que leur maître leur offre, mais il difficile d'être sûr que le chien ne comprend pas, donc n'éprouve pas, les sentiments humains, moteurs du comportement qu'ils imitent, tant l'illusion est parfaite.
D'ailleurs, on a vu des chiens se laisser mourir après le décès de leur maître ; si on ne peut pas affirmer qu'ils ont éprouvé de la tristesse, on remarque quand même que l'instinct de survie a disparu dans ces cas-là.
C'est vrai que les chiens ont des comportements troublants, qui nous poussent à croire qu'ils éprouvent des sentiments humains. Cependant, il semble que leur apparent repentir lorsqu'on se fâche à cause d'une bêtise qu'ils ont faite est simplement une attitude de soumission et ça ne veut pas dire qu'ils font la relation entre la bêtise et la punition.
D'ailleurs, cette confusion entre sentiments et codes canins provoque des drames dans certaines familles, lorsque le chien pense pouvoir monter dans la hiérarchie de la « meute » en dominant un individu (souvent un enfant). Faire de l'anthropomorphisme avec des animaux peut parfois être dangereux.
Je suis entièrement d'accord.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Pourtant les langages des animaux sont souvent presque aussi développés que le nôtre ! Tenez, selon des études récentes les dauphins communiquent en se transmettant directement des images en trois dimensions.
bonsoir à vous tous,
j'ai essayé à tout hasard de me connecter une dernière fois à votre forum et ho, surprise! je suis toujours inscrite!
Klausinsky, c'est gentil à vous de ne pas m'avoir désinscrite, mais s'il vous plait faites le puisque tel est mon souhait, à moins qu'il soit possible de le faire soi même... je vais aller fouiller du côté de mon profil.
je voulais juste ajouter ceci, puisque j'ai parlé de la société centrale canine qui utilise certains mots, pensant que cette société savait utiliser les mots justes..... non, la société centrale canine peut elle aussi se tromper en matière de bon usage de langue française puisqu'elle parle du " décès de la mère " à propos d'une chienne .
je le lui signalerai.
Vous ne pouvez pas vous désinscrire vous-même, seul un administrateur le peut.
Je suppose que la Société canine réunit un grand nombre de personnes qui donnent dans les excès que vous avez dénoncés. Si vous voulez partir en guerre contre la bêtise, vous vous heurterez à l'incompréhension, voire à l'indignation. Mais cela ne doit pas vous décourager.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Ce fil de 2013 fait partie de ceux, nombreux, qui me plaisent. Il me semble que ce titre dans mon journal peut s'y lier, encore que la faute qu'il contient l'eût éventuellement destiné à une autre rubrique : Deux poulains jumeaux naissent à Héric Chez Karine et Stéphane H., des Écuries du canal, Hifi a pouliné un mâle et une femelle...
Ci-dessus je souhaitais attirer l'attention sur l'intransitivité de pouliner. De même que la femme accouche de jumeaux, je suppose (les dictionnaires s'en tiennent à noter l'intransitivité) que la jument pouline d'un mâle et d'une femelle.
Jacques déplorait souvent la suppression abusive de petits mots. Qu'il le sache, là où il est : je ne clique, avec ma souris d'ordinateur, que sur ceci ou cela, je ne dis pas que je cliquerais quelque chose. On constate aussi sur la Toile que l'on ne partage plus guère, par exemple, une photo avec quelqu'un : beaucoup écrivent « Je te la partage ».
André (G., R.) a écrit :Ci-dessus je souhaitais attirer l'attention sur l'intransitivité de pouliner. De même que la femme accouche de jumeaux, je suppose (les dictionnaires s'en tiennent à noter l'intransitivité) que la jument pouline d'un mâle et d'une femelle.
Il me semble impossible de régler la syntaxe d'un verbe sur celle d'un autre verbe plus ou moins synonyme (même si parfois des verbes de sens voisins s'influencent grammaticalement). SI l'on choisit un autre synonyme, on peut avoir une autre syntaxe. Pouliner est plus généralement défini comme mettre bas plutôt que comme accoucher, et mettre bas est employé généralement de manière absolue mais pourrait être transitif !
Je crois qu'en fait, ni "la jument pouline d'un mâle et d'une femelle" ni "la jument pouline un mâle et une femelle" ne sont corrects. On doit recourir à d'autres tournures : "la jument donne naissance à un mâle et une femelle", ou "la jument a mis bas un mâle et une femelle".
Pouliner fait sans doute partie de ces verbes qui comportent en eux-mêmes, pour ainsi dire, un COD. Je pense à agneler, vêler, p. ex., où il est rarement utile de préciser davantage. Si une précision s'impose, on se servira d'une autre expression, comme l'indique Leclerc92.
