Français notre belle langue

Un bon point pour notre 1er ministre !
Lire ici :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013 ... nglais.php

En effet, cette réaction est réconfortante.
Mais je note que le journaliste écrit : Pour sa part le premier ministre ne saurait être accusé de mépriser les langues étrangères, lui qui n'a pas hésité à envoyer samedi dernier des «tweets» rédigés en allemand à l'adresse de son homologue Angela Merkel. Suprême délicatesse que de parler la langue de son interlocutrice.
Il n'a pas l'air de savoir que J.-M. Ayrault est professeur d'allemand. C'était donc la moindre des choses, puisque la chancelière ne parle pas français.
Et quand bien même elle le parlerait, c'est un geste naturel de courtoisie.

L’enseignement de l’allemand et les Pays de la Loire seraient-ils favorables à la prise de conscience des dangers de l’anglomanie ?!
Je note cependant que la loi Fiaroso est votée, forcément, avec l'approbation du même premier ministre !

André (Georges, Raymond) a écrit :L’enseignement de l’allemand et les Pays de la Loire seraient-ils favorables à la prise de conscience des dangers de l’anglomanie ?!
Je note cependant que la loi Fiaroso est votée, forcément, avec l'approbation du même premier ministre !

La loi Fioraso a été qualifiée de cheval de Troie. C'est une abdication inacceptable devant la langue des seigneurs. Ses auteurs sont des renégats, ils mériteraient d'être déchus de la nationalité française.

Merci, Jacques, de rendre à Mme FIORASO son nom que j'avais involontairement écorché.
Petite précision concernant la loi portant son nom : elle n'a pas été votée par les écologistes.

Je n'ai jamais eu l'occasion de juger les compétences de M. AYRAULT en allemand, mais tout le monde ne les trouve pas sensationnelles (cf. ci-dessous). Il a en réalité cessé d'enseigner il y a bien longtemps.

http://www.tak.fr/allemand-ayrault-pointe/

Eh bien vrai ! On nous a jeté de la poudre aux yeux. Alors oui, comme il est dit dans l'article, il devrait avoir la modestie de recourir aux services d'un interprète.
Comme dit la maxime : Dans le doute abstiens-toi.

Jacques a écrit :[...] Comme dit la maxime : Dans le doute abstiens-toi.

Pas tout à fait : Dans le Doubs abstiens-toi.

Claude a écrit :

Jacques a écrit :[...] Comme dit la maxime : Dans le doute abstiens-toi.

Pas tout à fait : Dans le Doubs abstiens-toi.

J'avais lu une autre version : Dans le Doubs absinthe-toi.

C'est encore mieux, je l'ignorais.

Ne jamais donner un bon point à un politicard, quel qu'il soit. Il n'y a rien de spontané chez ces gens-là; tout est calcul, même la plus petite phrase.

Comme disait la mère Denis : Çâ c'é vrrrré çâ !
Et comme disait Paul Valéry : La politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde.

Chabert a écrit :Ne jamais donner un bon point à un politicard, quel qu'il soit. Il n'y a rien de spontané chez ces gens-là; tout est calcul, même la plus petite phrase.

Ah ! Je le sais, oui, mais j'ai voulu ainsi contrebalancer les mauvais points que je passe mon temps à leur distribuer, pour tenter de me rapprocher du concept d'amour de son prochain qui est mis à rude épreuve quand ledit prochain est un « politicard », comme vous dites.
Je ne le ferai plus.

Anne a écrit :Ah ! Je le sais, oui, mais j'ai voulu ainsi contrebalancer les mauvais points que je passe mon temps à leur distribuer, pour tenter de me rapprocher du concept d'amour de son prochain qui est mis à rude épreuve quand ledit prochain est un « politicard », comme vous dites.
Je ne le ferai plus.

Mais si, mais si au contraire. Il faut que chacun exprime son point de vue en toute liberté, en dépit de la contradiction, et sans souci de ce que mon directeur d'école appelait le « respect humain », ce sentiment qui nous retient de dire certaines choses afin de ne pas nous heurter à la désapprobation d'autrui.
Si quelqu'un n'est pas d'accord avec vous il a le droit de le dire, mais cela ne doit pas empêcher la tolérance et le respect de la liberté d'opinion.
Annoncer un fait que l'on estime positif et digne d'éloge, quel qu'en soit l'auteur, ce n'est pas prendre parti pour la personne en question, mais faire preuve d'objectivité dans ses jugements.

La classe politique n'est peut-être globalement ni meilleure ni pire que le reste de la population. Il me semble aussi qu'on ne s'y exprime presque jamais spontanément, qu'on y a la plupart du temps des arrières-pensées, mais les fonctions l'exigent sans doute souvent.

Chabert a écrit :Ne jamais donner un bon point à un politicard, quel qu'il soit. Il n'y a rien de spontané chez ces gens-là; tout est calcul, même la plus petite phrase.

Je viens justement de lire, ce matin, le témoignage d'un journaliste et présentateur très connu, sur un homme politique non moins connu qui a participé à la dernière manifestation contre le mariage pour tous, et qui a déclaré, en privé, au journaliste, être favorable à cette nouvelle loi. Calculs, cynisme, mensonges éhontés : dans l'esprit et le discours des citoyens, ils font naître l'idée, qu'ils récusent, qu'ils sont tous pourris.