Molto interessante è infatti il cambiamento fra le due edizioni :
1063 : "le mode dans la proposition relative.
a) la relative est le plus souvent à l'indicatif [con una nota : Rappelons que le conditionnel est aujourd'hui rangé parmi les temps de l'indicatif: voir la note du par. 859]
[nessun commentono: seguono tre esempi senza nessun commento sulla differenza fra condizionale ed altre tempi dell'indicativo: è sicuramente una scelta "politica": quando il condizionale divente un tempo dell'indicativo non c'è bisogno di fare una distinzione (oppure si è reso conto che non era chiara...). Oppure questa distinzione è stata falta altrove, non ho avuto il tempo di rileggere tutta la parte sul condizionale]
b) le subjonctif se met dans les cas suivants.
1. quand la relative inclut une nuance de but [esempio]
2. Ordinairement quand l'antécédent contient un superlatif relatif ou un adjectif de sens analogue (
seul, premier[...])
3. souvent, lorsque la relative se trouve après un tour négatif ou dans une phrase interrogative ou dans une proposition conditionnelle [...]
4. Le subjonctif s'introduit, par attraction, après un verbe au subjonctif [exemples]
5. Que je sache (que tu saches etc) est toujours au subjonctif [...]
c) l'infinitif sans sujet est employé dans des cas où la relative implique l'idée de devoir ou de pouvoir."
Finisce qui!
Mi sono ricordata ieri che avevo qualcosa su questo argomento in un libro di Wagner (
La grammaire française tome II,1973, p.79), ho ritrovato la parte ieri sera, critica proprio con questo esempio i grammatici diacronisti : (lo scrivo in francese ma se qualcuno non capisce una parte e desidera una traduzione, la farò con piacere):
“En syntaxe, le recours à l'histoire intervient plus rarement [qu'en morphologie] mais d'une manière aussi irrationnelle, car elle aboutit neuf fois sur dix à compliquer inutilement des choses simples. La distinction étymologique entre un conditionnel "temps" et un conditionnel "mode" en est l'exemple. A l'exception du tiroir
sache, tous ceux qui, en français moderne, se conjuguent s'emploient en proposition dépendante (subordonnée) comme en phrase indépendante. De ce point de vue le tiroir
saurais ne se distingue pas des autres. Aucune raison ne plaide donc en faveur d'un
saurais pourvu d'une double valeur à moins qu'on ne confonde « mode » et « modalité ». H. Yvon observait jadis justement que si l’on fait de
je le dirais un « mode » il faudrait un faire un aussi de
je le dirai par rapport à
je le dis et de proche en proche on créerait autant de « modes » qu’il existe de tiroir ayant les mêmes propriétés syntaxiques ! Il est vrai qu’à l’inverse de ce qui se passe quand le verbe de la principale est aux tirois
sais et
ai su, l’emploi de la forme en
-rais prévaut sur celle du futur si le verbe principal est aux tiroirs
savais et
su.
A
il me dit (présent) -
il m’a dit qu’il viendra / viendrait volontiers répond
il me disait – il me dit (aoriste)
qu’il viendrait volontiers. En réalité, présentée sous cette forme, la règle est fausse. Nombre d’exemples oraux tirés de nos fiches attestent qu’après l’imparfait une opposition entre
viendra viendrais est possible et reflète donc une distinction que dans le style direct un locuteur observe entre
je viendrais volontiers et
je viendrai volontiers. Ne reste à part que le cas de l’aoriste, dans les énoncés narratifs. On peut poser que là seulement cette différence est neutralisée sous la forme en
-rais . Dans
il me fait croire qu’il rendrait l’argent on ne peut discerner si le référend de
il a dit
je rendrai ou
je rendrais l’argent. Du moment donc qu’en dehors de cette exception
saurai et
saurais présentent en subordonnée une différence sensible, égale à celle qu’ils manifestent en indépendante, il n’est pas nécessaire de poser l’existence de deux
saurais. [...] La linguistique synchronique déconcerte donc les historiens parce qu’elle les oblige à considérer le français – pris dans n’importe lequel de ses états – avec un regard neuf. Là est la source des mésententes qui ternissent les relations entre grammairiens. »
Ho lasciato la conclusione che trovo veramente molto vera (quante discussioni ho avuto con i colleghi diacronisti!!!)
La cosa molto interessante secondo me è questa "independenza" che il condizionale divide con gli altri tempi dell'indicativo, mentre il congiuntivo (salvo per "sache" / sappia) non può apparire che in una proposizione secondaria (relativa / subordinata)

Scusatemi per questo lunghissimo messaggio...
NB: per la differenza di senso / uso delle tre frasi citate per gli esempi di relativa Sisyphe ha risposto alla fine del link già dato, avrebbe voluto partecipare alla nostra discussione qui ma non conosce l'italiano.