Claude a écrit :C'est l'exemple m'amie cité par Jacques. L'idée est bonne ; cette forme a bien été appliquée aux articles. On aurait, pour reprendre les exemples de Jacques, m'intention, t'idée, s'offre... Ça choque parce qu'on n'y est pas habitué . Je ne crois pas qu'il y aurait confusion car dans le cas qui nous préoccupe les adjectifs possessifs seraient suivis d'un substantif alors que m', t', s' pour me, te, se sont suivis d'un verbe conjugué.
Oui, outre l'exemple de "m'amie" déjà cité et de "m'amour" (= ma amour), il nous reste "tante", qu'on pense venu de la soudure de "t'ante" = "ta ante" (en anglais, tante se dit aunt).
On peut certes s'étonner de dire aujourd'hui "ma tante", mais c'est un peu comme le monsieur, la madame, son monsieur, etc.
Chez les Latins, absolument. Je ne savais pas, Perkele, que vous aviez la mémoire de ce temps-là . Privilège des dieux nordiques, je suppose !
La tante maternelle s'appelait matertera.
C'est ce qu'on dit dans les livres ad usum Delphini, mais Perkele, c'est le diable et un méchant juron ! https://finland.fi/fr/emoji/perkele-2/ https://fr.glosbe.com/fi/fr/perkele
Mais je suis sûr que notre Perkele, en choisissant son nom de plume, n'avait pas ces jurons en tête ; plutôt effectivement l'association avec le dieu de la foudre et du tonnerre. Je me suis même demandé si "Perkele" pouvait avoir un rapport étymologique avec le latin "fulgur", foudre, mais je n'ai rien trouvé de concluant.