Je trouve un indice dans le Dictionnaire historique de la langue française : « Il se construit aussi transitivement, d'abord pour "laisser apparaître de manière évidente un caractère déplaisant " : il pue la bêtise, l'argent ».
Ce sens ne pourrait-il pas justifier un accord au PP ?
Supposons : « Il puait la peur ». On pourrait probablement dire La peur qu'il avait puée devant le danger (synonyme de qu'il avait dégagée). Il s'agit là d'un emploi figuré que, semble-t-il, nous n'avions pas envisagé. Le sens propre « puer la vinasse » que vous avez cité ne peut justifier un accord, mais là il se conçoit plus facilement. Et Alain Rey parle bien de COD.
Le verbe "puer" est-il transitif ?
- Jacques
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Justement, j'y pensais en l'écrivant et j'appliquais le même raisonnement. Nous serions dans une situation identique.embatérienne a écrit :Je vous suis tout à fait sur ce point, qui va d'ailleurs dans le sens de l'alignement avec les verbes de mesure et de prix que j'évoquais plus haut : ils admettent l'accord du participe passé quand ils sont pris au sens figuré.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).