J'interviens dans ce sujet suite à des remarques qui me furent faites au sujet de mon emploi de loin s'en faut.
Les arguments présentés semblent convaincre les jurés de préférer tant s'en faut à loin s'en faut. Cependant, je trouve à l'expression sur le banc, trois circonstances atténuantes, voire des alibis, qui me retiennent d'en exclure l'usage.
Primo, Le bon usage, prenant une fois de plus ses distances avec le Dictionnaire de l'Académie française l'accepte et en donne une explication. Selon les témoins, tant qui avait primitivement une fonction de pronom, est senti comme un adverbe et, par conséquent, est concurrencé par de véritables adverbes tels que loin ou bien (voir les paragraphes 315 a 7° et 972 d de l'actuelle édition).
Deuzio, de loin est synonyme de de beaucoup.
Tertio, pour des raisons d'imagerie mentale, la forme loin s'en faut m'est plus parlante que la forme tant s'en faut. A l'instar d'autres personnes, je me représente les quantités par des distances. Ainsi, le mot loin me permet plus aisément d'imaginer une grandeur importante que le mot tant, plus abstrait.
J'estime donc que l'expression soumise à la vindicte n'est pas le simple fruit d'une filiation contre-nature avec loin de là, loin s'en faut. D'autres déterminants à décharge sont en jeu.
Je demande la relaxe du prévenu.
Cyril
"Suite à" ou "à la suite de"
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Jacques
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C'est une plaidoirie qui mérite d'être prise en compte. Je ne me sens pas trop impliqué dans la liste des accusateurs, ayant simplement fait état des trouvailles pour et contre que j'ai faites.
En y réfléchissant bien, on peut effectivement trouver une justification à l'expression, qui ne paraît pas pécher contre la logique, et pourrait être rapprochée d'une autre : il s'en faut de beaucoup.
Comme je pense que cette réaction défensive est inspirée de la remarque de Marc81 qui rouvrait la plaie, comme par ailleurs Marc81 s'est signalé par des fautes qu'il a lui-même commises, ainsi que cela nous arrive à tous, je lui accorde l'indulgence à cause de sa qualité de nouveau membre non initié à nos pratiques, et je lui suggère amicalement de consulter ce lien :
http://www.achyra.org/francais/viewtopic.php?t=3765
Et que la paix continue de régner sur le forum, dans la compréhension mutuelle et la clémence.
En y réfléchissant bien, on peut effectivement trouver une justification à l'expression, qui ne paraît pas pécher contre la logique, et pourrait être rapprochée d'une autre : il s'en faut de beaucoup.
Comme je pense que cette réaction défensive est inspirée de la remarque de Marc81 qui rouvrait la plaie, comme par ailleurs Marc81 s'est signalé par des fautes qu'il a lui-même commises, ainsi que cela nous arrive à tous, je lui accorde l'indulgence à cause de sa qualité de nouveau membre non initié à nos pratiques, et je lui suggère amicalement de consulter ce lien :
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Et que la paix continue de régner sur le forum, dans la compréhension mutuelle et la clémence.
Dernière modification par Jacques le lun. 06 févr. 2012, 11:42, modifié 1 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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Jacques
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Les claviers, c'est comme les souris et ces satanés engins d'ordinateurs : c'est fait exprès pour vous embrouiller et vous faire tomber dans des pièges. Dans cet appareil, tout est conçu pour fabriquer des erreurs.Claude a écrit :Moi aussi ; le L est trop près du C ; le clavier de Jacques est peut-être spécial.Perkele a écrit :J'ai d'abord lu "démence"...
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).