Féminisations, encore !

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Leclerc92
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Message par Leclerc92 »

Monsieur Pogo a écrit :
… deux syllabes écrites = une syllabe orale


Votre analyse est pour le moins baroque…

Je vais vous répliquer en définissant les termes que vous avez employés,
.
Commencez donc par apprendre ce qu'on apprend à l'école :
Attention aux syllabes orales et écrites. EX : perceuse : 3 syllabes écrites et deux syllabes orales
https://books.google.fr/books?id=jZX-DQ ... &q&f=false
https://books.google.fr/books?id=A9ceBA ... &q&f=false

Le reste n'est que bavardage stérile.
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Yeva Agetuya
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Message par Yeva Agetuya »

Et donc flamme aurait deux syllabes comme tam-tam ?
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Jacques-André-Albert
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Message par Jacques-André-Albert »

Yeva Agetuya a écrit :Et donc flamme aurait deux syllabes comme tam-tam ?
Je ne comprends pas. Flamme a une syllabe orale et deux syllabes écrites. Tam-tam a 2 et 2. Aucune ambiguïté.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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Yeva Agetuya
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Message par Yeva Agetuya »

Une "syllabe écrite", ça n'existe pas !

Une syllabe est une unité de langage oral.

http://www.cnrtl.fr/definition/syllabe

https://fr.wikipedia.org/wiki/Syllabe
Leclerc92
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Message par Leclerc92 »

Yeva Agetuya a écrit :Une "syllabe écrite", ça n'existe pas !
Une syllabe est une unité de langage oral.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syllabe
Décidément, si vous ne lisez pas vos propres liens, on ne s'en sortira pas :
Le découpage syllabique (ou syllabation) est la séparation d'un groupe accentuel oral (ou d'un mot écrit) en une ou plusieurs syllabes qui le composent. La plupart des langues peuvent être découpées en syllabes tant à l'oral qu'à l'écrit, mais la syllabe écrite doit toujours être bien différenciée de la syllabe orale. Ainsi, en français, la règle de base de la syllabation écrite est que toute voyelle (y compris les e muets) est considérée comme un noyau syllabique.
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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

Leclerc92 a écrit :[...]

Claude aurait aussi pu dire -- mais il ne l'a pas dit -- qu'il y a deux syllabes écrites dans [aine] : [ai] et [ne].

Naturellement, il n'y a qu'une syllabe orale, composée des deux phonèmes susmentionnés.
Vous affirmez que : « … deux syllabes écrites » = « une syllabe orale… »

Votre analyse est pour le moins baroque…

Je vais vous répliquer en définissant les termes que vous avez employés, afin que nous puissions nous comprendre :

Syllabe : unité phonétique ;

Phonétique : relatif aux sons ;

La syllabe que vous distinguez à l'écrit est relative à une unité phonétique : à un son ;

Si vous distinguez deux syllabes à l'écrit , vous prononcerez ces deux syllabes en parlant : «deux syllabes écrites» = deux «syllabes orales»…

Le « [aine] » que vous citez est tiré de la syllabe vaine du mot écrivaine : vaine est une seule syllabe et le terme écrivaine comporte TROIS syllabes : é/cri/vaine

Claude a écrit :Vous avez raison, et [ai] et [n] ne sont pas prononcés (sic) simultanément (…)
Prononcés : articulés des sons;

« (…) une voyelle orale suivie d'une consonne nasale [ai] et [n] ne sont pas prononcés (sic) simultanément » = elles sont prononcées distinctement ;

Il est question de la syllabe finale d'(écri)/vaine ;

Or, «v[ai][n]e» se prononce simultanément puisque c'est une syllabe, d'où ma réplique à Claude.

Leclerc92 a écrit :
Monsieur Pogo a écrit :Un nombre impair est plutôt un nombre pair + 1.
Non, pas plutôt. Mais juste également, ni plus ni moins.
L'unité étant le premier nombre impair, un nombre pair est un nombre impair incrémenté d'une unité (i.e. nombre IMpair +1)
.
Dernière modification par Monsieur Pogo le mer. 21 févr. 2018, 13:10, modifié 5 fois.
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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

Je n'ai pas encore lu vos répliques qui ont suivi mon dernier commentaire d'hier.

Il est six heures du matin ici en ce moment et en me réveillant il m'est soudain venu à l'esprit que j'avais écrit deux syllabes... parce que hier je n'avais en tête que cette discussion pour le moins loufoque sur la syllabe finale de l'horreur phonétique écrivaine...

Il est bien évident que ce terme-là comporte TROIS syllabes :

Le « [aine] » que vous citez est tiré de la syllabe vaine du mot écrivaine : vaine est une seule syllabe et le mot écrivaine comporte TROIS syllabes : é/cri/vaine
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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

Leclerc92 a écrit :
Monsieur Pogo a écrit :
… deux syllabes écrites = une syllabe orale


Votre analyse est pour le moins baroque…

Je vais vous répliquer en définissant les termes que vous avez employés,
.
Commencez donc par apprendre ce qu'on apprend à l'école :
Attention aux syllabes orales et écrites. EX : perceuse : 3 syllabes écrites et deux syllabes orales
https://books.google.fr/books?id=jZX-DQ ... &q&f=false
https://books.google.fr/books?id=A9ceBA ... &q&f=false

Le reste n'est que bavardage stérile.

« ... La syllabe orale (sic) et la syllabe écrite (sic)… »

Ce sont-là des calembredaines à prétentions pédagogiques…

... qui vous égarent dans des considérations oiseuses...

J'essaie de retrouver le passage dans l'ouvrage que vous citez, pour le reproduire ici, où j'ai lu que l'on doit considérer le e muet comme une syllabe...

Une syllabe muette ! Comme votre fille éponyme !

Par ailleurs, plutôt «que ce qu'on», je préfère ce que l'on...

Ceci dit, l'expression «syllabes écrites» demande tout de même un développement : grâce aux règles de la versification, l'on restitue la prononciation d'antan en considérant la mesure et la rime des anciens poèmes.

Ainsi, votre «syllabe écrite» est empruntée à la mesure d'un vers, i.e. le nombre de pieds (i.e. de syllabes) que contient un vers.


.
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Leclerc92
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Message par Leclerc92 »

Je crois qu'on connaît maintenant l'inventeur du mouvement perpétuel !
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Claude
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Message par Claude »

:lol: :lol: :lol:
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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

Leclerc92 a écrit :Je crois qu'on connaît maintenant l'inventeur du mouvement perpétuel !
L'allitération « qu'on connaît » reflète admirablement votre démonstration a silentio...

.
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Leclerc92
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Message par Leclerc92 »

Monsieur Pogo a écrit :
Leclerc92 a écrit :Je crois qu'on connaît maintenant l'inventeur du mouvement perpétuel !
L'allitération « qu'on connaît » reflète admirablement votre démonstration a silentio...

.
Grossièreté inacceptable, même enrobée comme elle l'est.
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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

Leclerc92 a écrit :
Monsieur Pogo a écrit :
Leclerc92 a écrit :Je crois qu'on connaît maintenant l'inventeur du mouvement perpétuel !
L'allitération « qu'on connaît » reflète admirablement votre démonstration a silentio...

.
Grossièreté inacceptable, même enrobée comme elle l'est.
Je ne vous le fais pas dire

Argumentum a silentio
... Vous devriez recentrer vos répliques sur ces désopilantes «syllabes écrites et muettes»...

.
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André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Comment parlez-vous de gens que vous connaissez sans en être très familiers ? Enfant, j'entendais souvent « la DUPONT », « la fille DUPONT »*, « la mère DUPONT », « maîtresse DUPONT », « le MARTIN », « MARTIN », « le gars MARTIN », « gars MARTIN », « le père MARTIN », « maitre MARTIN », « les DURAND » ; évidemment, on me recommandait aussi de dire « madame DUPONT », « monsieur MARTIN » « monsieur et madame DURAND ». Or, lorsque j'ai découvert ma belle-famille brestoise, j'ai constaté que dans le Finistère on parlait facilement d'« aller chez madame X » lorsqu'il s'agissait en réalité de rendre visite à monsieur et madame X. Sans doute une réminiscence de l'époque où les femmes des nombreux marins géraient seules le foyer pendant l'absence parfois longue de leur mari. Je me demande si cette manière d'évoquer un couple se trouve ailleurs.

* L'expression pouvait désigner une femme non mariée assez âgée.
Dernière modification par André (G., R.) le mer. 21 mars 2018, 9:16, modifié 1 fois.
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Jacques-André-Albert
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Message par Jacques-André-Albert »

J'ai vécu un temps dans le Finistère, mais à la campagne. Et là, pas question de monsieur ou de madame. C'était Jean Pouliquen, François Le Gall ou Jeanne Gueguen. Il ne me semble pas avoir entendu désigner un lieu par le nom de la maîtresse de maison. Étant enfant, près de Paris, c'était le père Trochard ou la mère Dupont, presque uniquement. On nous recommandait, bien sûr, de dire monsieur ou madame.
Dernière modification par Jacques-André-Albert le mer. 21 mars 2018, 7:05, modifié 1 fois.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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