Féminisations, encore !

[Claude]

Et de surcroît de bonne heure, un dimanche où d'autres font la grasse matinée.

[Perkele]

Une grasse matinée, pour mon camarade de lit, c'est 6 h.

[André (G., R.)]

mon camarade de lit

Verve confirmée !

[Perkele]

mon camarade de lit

Verve confirmée !

Je me suis longtemps demandée s'il n'y avait pas là une sorte de demi pléonasme, puisqu'un camarade partage déjà la chambre...

[Claude]

En parlant de deux soldats qui couchent dans le même lit : Camarades de lit.

Il fallait le savoir.

[Perkele]

Voilà qui correspond tout à fait à ma situation.

[Claude]

J'ai compris, 2e classe Perkele !

[Perkele]

J'ai compris, 2e classe Perkele !

Mais comment puisse se faire qu'un 2e classe se retrouve camarade de lit d'un capitaine de réserve ?

[Claude]

Le rire du sergent, la folle du régiment, la préférée du capitaine des Dragons...

[Perkele]

Tout s'explique !

[Claude]

Lu sur le bandeau d'une chaîne de télévision : « maîtresse de conférence à l'université de... ».

[Leclerc92]

C'est assez courant dans le jargon universitaire et chaudement défendu par les partisanes/partisantes/partisans de la féminisation.
Mais la chose n'est pas si simple et les intéressées elles-mêmes sont divisées :
https://blogs.mediapart.fr/fan-tomette/ ... onferences
https://lesoursesaplumes.info/2016/03/0 ... rsonnelle/

Pour ma part, la formulation me "choquait" un peu quand je l'entendais à ses débuts, mais je m'y suis bien habitué, et je ne vois pas plus de difficulté à accepter "maître de conférences/maîtresse de conférences" que "maître d'école/maîtresse d'école".

[André (G., R.)]

J'hésite beaucoup.
Sous ce lien, une femme concernée donne son point de vue, qui me paraît intéressant. Je crois bien relever une ou deux fautes dans son texte, mais là n'est pas le plus important.

[Claude]

C'est très subjectif mais il me semble que l'appellation « maître de conférences « sonne avec plus de prestige que « maîtresse de conférences » (je sais, je m'y habituerai).
Je précise par ailleurs que je suis un fervent adepte de l'égalité hommes-femmes, ce qui démontre que je ne fais pas l'amalgame avec les féminisations.

[André (G., R.)]

J'ignore si le titre de maître de conférence existe dans d'autres pays francophones. Mais si tel est le cas, je présume fort que dans la Belle Province, par exemple, « maîtresse de conférence » passe comme une lettre à la poste. J'ai contesté certaines féminisations québécoises mais celle-là pourrait vite devenir irrévocable.