L'écriture inclusive

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André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

... mais le charme et la poésie du texte souffrent beaucoup !
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Claude
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Message par Claude »

Le rythme en est sérieusement affecté et la rime en prend un coup.
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Perkele
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Message par Perkele »

André (G., R.) a écrit :... mais le charme et la poésie du texte souffrent beaucoup !
J'allais le dire.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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Perkele
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Message par Perkele »

Claude a écrit :Le rythme en est sérieusement affecté et la rime en prend un coup.
Ça aussi. :d :d
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

Le•La Corbeau•Corbelle et le•la Renard•e

Maître•sse Corbeau•Corbelle, sur un arbre perché•e,
Tenait en son bec un fromage.
Maître•sse Renard•e, par l'odeur alléché•e,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé, bonjour, Monsieur•Madame du•de la Corbeau•Corbelle,
Que vous êtes joli•e, que vous me semblez beau•belle !

...
Claude a écrit :C'est très facile à lire (heureusement qu'on connaît la fable. :lol: )
Claude a écrit :C'est également facile à lire. :lol:
À lire ce sabir en rime, Monsieur Jourdain en est tout ébaudi…

C'est à croire que la prose de l'annuaire des abonnés au téléphone le ravirait tout autant.
.
La liberté de se soumettre est une perversion
Leclerc92
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Message par Leclerc92 »

Monsieur Pogo a écrit : À lire ce sabir en rime, Monsieur Jourdain en est tout ébaudi…
Occasion pour nous de nous remémorer les différences entre ébaudi et ébaubi :
http://parler-francais.eklablog.com/on- ... a115152002
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Yeva Agetuya
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Message par Yeva Agetuya »

Dans cet article, je me demande si Domenach n'a pas plutôt voulu dire "ébahis"....
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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

André (G., R.) a écrit :[…]

Je suis étonné du ton sur lequel s'expriment en général Monsieur Pogo (…) Je crois que le respect du cotélépapoteur et a fortiori de la tierce personne, incapable de se défendre, doit rester une caractéristique de ce forum. J'ai relevé des tournures qui peuvent être ressenties comme méprisantes et ne font guère avancer le débat :

« au cas où vous l'ignoreriez »,

« la lecture de sa réplique, laquelle ne mérite pas plus amples développements : tartine quant à la forme, et torche-c.u.l pour le fond »,

« la pauvreté de leur vocabulaire »,

« cette reforme de demeurés »,

[…]

Quelques évidences :

Aucun professionnel de la langue française, à ma connaissance, ne s'exprime ici (…)
Vous devriez réviser vos évidences (sic) qui reflètent à la fois vos présupposés ainsi que l'insuffisance de vos connaissances; jusqu'à ma retraire, j'œuvrais dans la rédaction, la révision et la correction de textes. Je n'étais pas linguiste comme d'autres sont ingénieurs, j'étais simplement un mécano de la langue qui bidouillait dans son atelier les textes que je devais rédiger ou corriger.

Le mépris que vous imputez aux propos que vous citez en exemple reflète votre méconnaissance de la langue et illustre parfaitement ma réplique dont vous vous formalisez, parce que le sens vous échappe : « la pauvreté de leur vocabulaire » est un constat avec lequel doit composer tout rédacteur, lequel écrit pour être compris.

La «pauvreté du vocabulaire» signifie qu'il faut décrire, plutôt que de nommer; par exemple, la varlope de l'ébéniste cède la place à l'outil qu'utilise pour aplanir le bois l'ouvrier qui fabrique des meubles…
Cela implique l'emploi d'une surabondance de circonlocutions et de périphrases, au lieu d'écrire avec les termes précis. Or, plus le vocabulaire du lectorat s'appauvrit, plus la pensée se dissout dans une surabondance d'énoncés.

Je n'ai qualifié personne d'ignorant ! Bien au contraire, loin d'être méprisante, la formulation « au cas où vous l'ignoreriez » est une marque de politesse empreinte de prévenance que relève le mode conditionnel et qui signifie que probablement vous le savez mais que si vous ne le savez pas je peux courtoisement vous en informer …

La rectitude politique émousse votre sens critique, si l'on considère que « cette reforme de demeurés » va, de fait, produire une nouvelle fournée d'analphabètes fonctionnels.

À ce propos, la vraie question que vous devriez vous poser est : comment les gens de mon âge, qui ont entamé l'élémentaire au tournant des années cinquante, ont-ils pu apprendre à lire, à écrire et à compter avec l'institutrice qui n'avait qu'un simple brevet d'enseignement de l'école normale, laquelle pouvait enseigner de la première à la septième année?

Dès la fin de la première année du primaire que nous débutions parfois à l'âge de cinq ans, nous savions lire, écrire et compter, i.e. nous lisions les caractères d'imprimerie des manuels scolaires, nous écrivions les dictées en lettres attachées et nous connaissions les quatre opérations de l'arithmétique… Qui plus est, en première année nous avions de surcroît des cours d'Histoire du Canada ainsi que des cours de solfège… Et il ne s'agissait pas de classes de surdoués, loin de là !

« la lecture de sa réplique, laquelle ne mérite pas plus amples développements : tartine quant à la forme, et torche-c.u.l pour le fond »

Je vous invite à consulter un dictionnaire pour y lire la définition au figuré des termes tartines et torche-c.u.l.
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André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Vous commencez, Monsieur Pogo, par citer ma phrase « Je suis étonné du ton sur lequel s'expriment en général Monsieur Pogo et 21st century boy ». Or vous laissez entendre ensuite que j'aurais porté un jugement, par exemple, sur la pauvreté du vocabulaire de je ne sais qui. Il ne s'agit précisément plus du ton.

Votre phrase « jusqu'à ma retraire, j'œuvrais dans la rédaction, la révision et la correction de textes » signifie-t-elle que vous vous considérez comme un professionnel de la langue française ? Si tel est le cas, je ne vois toutefois pas en quoi ma propre phrase « Aucun professionnel de la langue française, à ma connaissance, ne s'exprime ici » vous paraît contestable, puisqu'elle comportait « à ma connaissance ».

Vous écrivez « Je n'ai qualifié personne d'ignorant », mais quelques lignes plus haut vous parliez de « l'insuffisance de [mes] connaissances », puis de ma « méconnaissance de la langue » et d'une « réplique dont le sens [m']échappe ». Je peine donc à vous suivre : le lecteur pourrait se demander si vous ne pointez pas mon ignorance et ma sottise pour illustrer ce que j'écrivais l'autre jour (Nous sommes des amateurs... Nous sommes tous susceptibles de nous tromper. Il importe donc que celui qui se trompe ne se sente pas déconsidéré ou agressé...). Mais tant pis : je revendique de n'être qu'un amateur de la langue française. Le professionnel que vous en êtes peut-être ne saurait voir d'inconvénient à ce que des non professionnels partagent leur amour de cette langue.

Mais j'y reviens, et vous vous en doutez : je n'ai guère changé d'avis quant au ton sur lequel vous vous exprimez.
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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

André (G., R.) a écrit :Vous commencez, Monsieur Pogo, par citer ma phrase « Je suis étonné du ton sur lequel s'expriment en général Monsieur Pogo et 21st century boy ». Or vous laissez entendre ensuite que j'aurais porté un jugement, par exemple, sur la pauvreté du vocabulaire de je ne sais qui. Il ne s'agit précisément plus du ton.

Votre phrase « jusqu'à ma retraire, j'œuvrais dans la rédaction, la révision et la correction de textes » signifie-t-elle que vous vous considérez comme un professionnel de la langue française ? Si tel est le cas, je ne vois toutefois pas en quoi ma propre phrase « Aucun professionnel de la langue française, à ma connaissance, ne s'exprime ici » vous paraît contestable, puisqu'elle comportait « à ma connaissance ».

Vous écrivez « Je n'ai qualifié personne d'ignorant », mais quelques lignes plus haut vous parliez de « l'insuffisance de [mes] connaissances », puis de ma « méconnaissance de la langue » et d'une « réplique dont le sens [m']échappe ». Je peine donc à vous suivre : le lecteur pourrait se demander si vous ne pointez pas mon ignorance et ma sottise pour illustrer ce que j'écrivais l'autre jour (Nous sommes des amateurs... Nous sommes tous susceptibles de nous tromper. Il importe donc que celui qui se trompe ne se sente pas déconsidéré ou agressé...). Mais tant pis : je revendique de n'être qu'un amateur de la langue française. Le professionnel que vous en êtes peut-être ne saurait voir d'inconvénient à ce que des non professionnels partagent leur amour de cette langue.

Mais j'y reviens, et vous vous en doutez : je n'ai guère changé d'avis quant au ton sur lequel vous vous exprimez.

Votre réplique m'étonne. Je ne conteste pas vos assertions ; j'en soulignais les a priori. Vous vous livrez à des conjectures sur mes intentions et vous interprétez à outrance mon propos. Au lieu d'ergoter, vous devriez relire mon commentaire, dont à l'évidence le sens vous a échappé.

Ainsi, je n'ai rien « laissez entendre » et j'ai encore moins écrit que vous auriez « porté un jugement … sur la pauvreté du vocabulaire de je ne sais qui »… Bien au contraire, cette réflexion, c'est vous qui me l'aviez attribuée! J'ai clairement relevé et transcrit les reproches que vous m'aviez formulés quant au ton disconvenant que vous me prêtez.

Vous errez, alors que j'avais pris la peine de vous expliquer dans le détail que l'appauvrissement du vocabulaire avait une incidence sur l'écriture ; autrement dit, je ne méprisais pas, je constatais…

Le reste est à l'avenant.
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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

Leclerc92 a écrit :
Monsieur Pogo a écrit :À lire ce sabir en rime, Monsieur Jourdain en est tout ébaudi…
Occasion pour nous de nous remémorer les différences entre ébaudi et ébaubi :
http://parler-francais.eklablog.com/on- ... a115152002
Sous un registre courant ou familier, c'est en raillant que l'on emploie aujourd'hui le verbe désuet ébaudir.


« (…) que peut-il bien y avoir de réjouissant à s'entendre faire la leçon ? » (Nicolas Domenach, challenges.fr)

Ce qui réjouit, c'est la moquerie que suscitent les prétentions du donneur de leçon. En l'occurrence, le terme ébaudir m'apparaît sarcastique.

Dans la même veine, cela prête à rire que de discourir sur la langue en se réclamant d'un site dont l'appellation est ridiculement libellée en « french-Paris », i.e. «challenges.fr»

« Challenge »… Ouate de phoque! ... Fi donc !
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Perkele
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Message par Perkele »

Messieurs,

Je suis peinée de ce vain échange et me permets de vous renvoyer à ce point de l'utilisation du forum.
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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

Perkele a écrit :Messieurs,

Je suis peinée de ce vain échange et me permets de vous renvoyer à ce point de l'utilisation du forum.
Mais, madame ! Nous ne nous sommes pas envoyé des noms d'oiseaux.

Vous vous attardez simplement à critiquer la forme du commentaire, au lieu d'en aborder le fond. Alors, permettez-moi d'abonder dans le sens de votre remontrance : vous avez jugé cet échange (sic), dont vous décriez la forme, sans que vous eussiez introduit votre point de vue avec l'un des préambules auxquels vous nous référez…
.
Dernière modification par Monsieur Pogo le ven. 02 févr. 2018, 5:03, modifié 1 fois.
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Perkele
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Message par Perkele »

Je n'entrerai pas dans votre jeu.
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Claude
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Message par Claude »

Sage décision !
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