L'article partitif. Un exercice. La phrase de base.

[Deleted User 2577]

Lisez attentivement :
a) Nous n’avons pas DE compliments à te faire, mais "peut-être" DES reproches.b) Nous n’avons pas DES compliments à te faire, mais "peut-être" DES reproches.

Quelle phrase devrait-on choisir ?

Merci d'avance.

LA PHRASE DE BASE. BDL Québec.

Une phrase de base est une phrase qui correspond à un modèle de base. Ce modèle de phrase a été établi en nouvelle grammaire pour servir d’outil d’analyse; il s’agit donc d’un modèle théorique, abstrait que l’on utilise pour analyser des phrases réelles. Cette phrase de référence permet de comprendre la structure de la grande majorité des phrases en français.

Ce modèle de base et toutes les phrases conformes à ce modèle ont deux constituants obligatoires : un groupe en fonction sujet et un groupe en fonction prédicat. L’ordre de ces deux groupes est nécessairement : sujet + prédicat.

Une phrase de base peut également avoir un ou plusieurs constituants facultatifs; ce groupe, que l’on peut déplacer dans la phrase, est en fonction complément de phrase.

Dans les exemples qui suivent, le groupe sujet est en orangé, le groupe prédicat en gris et le groupe complément de phrase en bleu. Malgré leur longueur et apparence différentes, ces phrases sont toutes des phrases de base. Pour voir les couleurs consulter le site BDL Québec.

Exemples :

- L’enfant sourit.
- Le printemps tarde à arriver.
- Son père veut qu’elle poursuive ses études.
- Toute la semaine, il a attendu ses résultats d’examens.
- Le médecin, avec beaucoup de précautions, lui a appris la nouvelle.
- Michel se joindra à nous, bien qu’il soit très occupé.

En plus de ces constituants, la phrase de base possède les caractéristiques suivantes : elle est de type déclaratif (ou assertif) et de forme active, positive, neutre et personnelle. Les phrases qui ne sont pas conformes au modèle de la phrase de base sont soit des phrases transformées, soit des phrases à construction particulière.

N.B :
La notion de « phrase de base » n’a pas d’équivalent en grammaire traditionnelle; elle n’équivaut pas à la phrase simple, ni à la proposition principale ou à la proposition indépendante.

[André (G., R.)]

Il serait préférable de lancer un seul sujet à la fois.
Êtes-vous l'auteur de tout ce que vous nous proposez là ? Je n'en ai pas l'impression. Dans « Malgré leur longueur et apparence différentes... », je m'étonne donc du singulier « leur ».

[Perkele]

Je n'ai pas compris.

[André (G., R.)]

Je n'ai pas compris.

... le texte de Diberiss, probablement ?

[Perkele]

Je n'ai pas compris.

... le texte de Diberiss, probablement ?

Bien évidemment.

[André (G., R.)]

Je crois que la notion de phrase de base dérive d'une autre, celle de groupe verbal, qu'on ne prenait pas en compte en grammaire traditionnelle. Si l'on compare « Je reste à la maison à cause de la pluie » et « Je reste dans la rue à cause de la pluie », on est frappé par la pertinence de la première de ces deux phrases et la possible bizarrerie de la seconde. Or, en pareil cas, nous avons pris l'habitude de voir dans « à la maison » un complément de lieu de « rester », ce qui n'est pas faux, et d'analyser « à cause de la pluie » comme un complément de cause de ce même verbe simple rester, ce qui est... très contestable, la pluie n'expliquant normalement pas, par exemple, pourquoi on reste dans la rue : « à cause de la pluie » ne complète donc pas que « rester » mais « rester à la maison », groupe constitué par le verbe simple et son complément de lieu « à la maison ».

J'ai l'impression que, sur les bancs de l'école, nous qualifiions tous les compléments de lieu de circonstanciels. Grave erreur pour « à la maison » dans « rester à la maison », où l'on a affaire à un complément de lieu essentiel, élément constitutif du groupe verbal.

La « phrase de base », par convention si j'ai bien compris, est constituée d'un sujet antéposé au verbe, d'un verbe conjugué et, le cas échéant, de ses compléments essentiels, elle ne comporte pas de négation, n'est pas interrogative et ne saurait être impersonnelle. Pour ce qui est des compléments du verbe, je ne suis pas sûr d'avoir tout compris.