El desconocido

Pour ceux qui désirent se présenter
André (G., R.)
Messages : 7437
Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22

Message par André (G., R.) »

Une particularité du français réside dans l'existence de doublons dus au cas régime attesté en ancien français en parallèle avec le cas sujet. La plupart des noms modernes viennent du cas régime. Mais on a quelques exemples de maintien des deux cas. Ils ne distinguent plus des fonctions grammaticales, mais marquent des sens plus ou moins différents : gars et garçon, copain et compagnon, sire et seigneur, pâtre et pasteur, p..e et p..ain (je viens de trouver ces deux derniers doublons sur la Toile)...
Avatar de l’utilisateur
Jacques
Messages : 14475
Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum

Message par Jacques »

André (G., R.) a écrit :Une particularité du français réside dans l'existence de doublons dus au cas régime attesté en ancien français en parallèle avec le cas sujet. La plupart des noms modernes viennent du cas régime. Mais on a quelques exemples de maintien des deux cas. Ils ne distinguent plus des fonctions grammaticales, mais marquent des sens plus ou moins différents : p..e et p..ain (je viens de trouver ces deux derniers doublons sur la Toile)...
Si ces deux mots que je mets en marron dans la citation sont bien ceux auxquels je pense, je croyais que le premier (auquel il manque UT) était un diminutif du second (auquel il manque les mêmes lettres) mais pas un terme de formation différente.
Pour en revenir aux doubles, nous avons aussi nager et naviguer, hôtel et hôpital, évier et aquarium, âcre et aigre, forge et fabrique, grimoire et grammaire, soupçon et suspicion, etc. que j'ai vu décrire comme l'un de formation populaire et l'autre de formation savante. Parlons-nous bien de la même chose ? Je n'ai pas fait de latin et ignore les différences entre ces différents cas. D'ailleurs mon livre parle de doublets. Je ne suis peut-être pas dans le même registre que vous ?
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Avatar de l’utilisateur
Islwyn
Messages : 1492
Inscription : sam. 16 févr. 2013, 12:09
Localisation : Royaume-Uni (décédé le 9 mars 2018)

Message par Islwyn »

André (G., R.) a écrit :Une particularité du français réside dans l'existence de doublons dus au cas régime attesté en ancien français en parallèle avec le cas sujet. La plupart des noms modernes viennent du cas régime. Mais on a quelques exemples de maintien des deux cas. Ils ne distinguent plus des fonctions grammaticales, mais marquent des sens plus ou moins différents : gars et garçon, copain et compagnon, sire et seigneur, pâtre et pasteur, p..e et p..ain (je viens de trouver ces deux derniers doublons sur la Toile)...
Ajoutons, pour les formes dérivées du cas sujet, peintre, sœur, et puis chantre / chanteur, où les formes dérivées du cas sujet / cas régime ancien ont des sens différents.
Jacques, pour les doublets en français, vous trouverez un fil presque interminable ici :
http://www.languefrancaise.net/forum/vi ... p?id=11440
Quantum mutatus ab illo
Avatar de l’utilisateur
Jacques
Messages : 14475
Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum

Message par Jacques »

Merci du lien. J'en retrouve plusieurs qui sont dans mon livre.
La question que je pose est : André et moi parlons-nous de la même chose, ou s'agit-il de deux situations différentes ? Je m'y perds un peu.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Répondre