ts ts.. on lit la discussion qui suit avant de répondre à une réplique.Bogdanov a écrit :Je crois bien que les chevaux ont des jambes.Klausinski a écrit :jambes : pattes
Anthropomorphisme
-
- Messages : 752
- Inscription : dim. 17 avr. 2011, 18:15
- Claude
- Messages : 9173
- Inscription : sam. 24 sept. 2005, 8:38
- Localisation : Doubs (près de l'abreuvoir)
Il suffit d'écouter mais ce n'est pas Louis Jouvet, peu importe.
-
- Messages : 752
- Inscription : dim. 17 avr. 2011, 18:15
- Klausinski
- Messages : 1295
- Inscription : mar. 12 déc. 2006, 23:54
- Localisation : Aude
Mon professeur de français de sixième (j'ai failli écrire : mon mouton) faisait la même chose. Ce n'est pas une mauvaise méthode.Hippocampe a écrit :Pendant une dictée il voit un de ses élèves commettre une faute, il se penche vers lui: "un moutonnn, des moutonsss".
Dans "Topaze" me semble-t-il.
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
(Kafka, cité par Mauriac)
Pour ajouter au vocabulaire sarthois grâce auquel les chattes chatonnent et les chiennent mettent bas, histoire de ne pas « chiotter », ce qui ne serait pas très élégant pour une femelle qui se respecte, je colore la discussion d'un peu de patois provençal qui permet aux chattes de catouner (un catoun) et aux chiennes de cadeller (un cadeo).
Mais les bédigues restent bien françaises et « agnellent », dommage.
Et je répondrai à Anne à propos du chien qui cherche le pardon de son maître après s'être fait grondé à cause d'un « paquet cadeau » déposé sur le tapis, le pardon ne ferait-il pas partie de ces choses exclusivement humaines ?
Mais les bédigues restent bien françaises et « agnellent », dommage.
Et je répondrai à Anne à propos du chien qui cherche le pardon de son maître après s'être fait grondé à cause d'un « paquet cadeau » déposé sur le tapis, le pardon ne ferait-il pas partie de ces choses exclusivement humaines ?
Si, dans la mesure où la notion de pardon comprend celles du bien et du mal, que les animaux ignorent, Klausinski et Jacques l'ont souligné, et je les rejoins ; mais il faut reconnaître que les animaux domestiques, et en particulier les chiens, savent imiter les comportements des hommes, et s'ils n'ont pas la capacité de conscience, ça ne les empêche pas de parvenir à en donner l'illusion. C'est sans doute par instinct de survie, parce qu'ils sont dépendants du toit et de la nourriture que leur maître leur offre, mais il difficile d'être sûr que le chien ne comprend pas, donc n'éprouve pas, les sentiments humains, moteurs du comportement qu'ils imitent, tant l'illusion est parfaite.marguerite84 a écrit :Et je répondrai à Anne à propos du chien qui cherche le pardon de son maître après s'être fait grondé à cause d'un « paquet cadeau » déposé sur le tapis, le pardon ne ferait-il pas partie de ces choses exclusivement humaines ?
D'ailleurs, on a vu des chiens se laisser mourir après le décès de leur maître ; si on ne peut pas affirmer qu'ils ont éprouvé de la tristesse, on remarque quand même que l'instinct de survie a disparu dans ces cas-là.
-
- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
« Catoun » est manifestement l’équivalent exact de « chaton », un mot parfaitement français. « Chatonner » est tout aussi parfaitement français, mais a été partiellement oublié par la langue moderne. J’ai eu souvent l’occasion de constater que des mots de ce que je croyais être du patois sarthois et que j’ai eu honte d’employer une fois entré en sixième, rendaient compte en fait d’un état ancien de la langue devenue standard.marguerite84 a écrit :Pour ajouter au vocabulaire sarthois grâce auquel les chattes chatonnent et les chiennent mettent bas, histoire de ne pas « chiotter », ce qui ne serait pas très élégant pour une femelle qui se respecte, je colore la discussion d'un peu de patois provençal qui permet aux chattes de catouner (un catoun) et aux chiennes de cadeller (un cadeo).
Mais les bédigues restent bien françaises et « agnellent », dommage.
Pour la formation du français considéré comme standard les différents parlers d’Île-de-France et du Val de Loire ont joué un grand rôle, la Cour se déplaçant jadis entre ses châteaux de ces régions. On dit aujourd’hui que le « meilleur » français serait parlé en Indre-et-Loire : la Sarthe touche ce département.
Vous m’étonnez, Marguerite84, à parler de « patois » provençal. Il me semble que vous fâcheriez Mistral. Ou bien voulez-vous dire que « catoun », « catouner » et « bédigue » sont des formes quasiment villageoises de mots qui en auraient d’autres à quelque distance ?
La langue d’oïl a laissé davantage de traces en français standard que la langue d’oc. Mais cette dernière a l’intérêt d’être plus proche du latin (la parenté de « catoun » avec « cattus » est encore plus nette que celle de « chaton » avec ce même mot.) et son apport à l’édifice commun est loin d’être négligeable.
ho non , je ne suis sûre de rien dans tout ce que j'ai écrit, j'aime lire, écrire, connaître ce qui m'entoure, mais je ne peux prétendre avoir suffisament de culture pour affirmer que les mots que j'utilise sont utilisés de façon juste, c'est la raison pour laquelle, d'ailleurs, je suis venue demander votre aide dans mon projet ( les mots réservés aux humains ) .
à ce propos, et au sujet de " père, mère, grand père, grand mère " , le pedigree d'un de mes chien utilise ces mots .
par contre, rien pour " fils, fille, soeur ou frère " .
à ce propos, et au sujet de " père, mère, grand père, grand mère " , le pedigree d'un de mes chien utilise ces mots .
par contre, rien pour " fils, fille, soeur ou frère " .