André (G., R.) a écrit : ↑sam. 12 oct. 2019, 18:51
I[...]En revanche, l'espace entre le satellite et le sol ne faisant pas partie du satellite, « altitude » est préférable lorsqu'on veut parler de la distance qui le sépare du niveau moyen de la mer.
Nous avons aussi l'habitude de voir dans les altitudes de grandes distances, souvent indiquées en kilomètres, tandis que nous sont familières des hauteurs exprimées en mètres, voire en centimètres : le petit rosier que je viens d'acheter ne fait pas plus de quarante centimètres de hauteur.
La noix de coco ne flotte pas au-dessus du sol, je dirais, par exemple, qu'elle a poussé à une hauteur de vingt mètres.
[...]
L'altitude d'un objet est une coordonnée géographique de celui-ci (comme sa latitude, sa longitude, son 'azimut) définie comme la distance verticale de cet objet à la surface d'une l'ellipsoïde de référence (Hayford, Clarke, GRS80). Elle ne dépend donc pas de la position de l'observateur, contrairement à la hauteur qui, dans certains cas peut dépendre de celle-ci.
Couramment, la hauteur est simplement la mesure de la distance entre la position d'un objet à la base de celui-ci.
Mais
la hauteur est aussi, en astronomie, une des coordonnées célestes, comme l'azimut, la distance zénithale dont elle est complémentaire. C'est l'angle mesuré à partir de l'horizon en direction du point visé, proche du site de l'astre, fonction de la position de l'observateur.
La noix de coco est donc à une hauteur de x mètres (à partit du pied du cocotier) et à une altitude de y m (en prenant l'ellipsoïde X de référence).
L'altitude moyenne de l'ISS est à d'environ 400 km et celle des satellites stationnaires de l'ordre de 36 000 km, données indépendantes bien sûr de votre position. Mais si vous voulez les observer, il vous faudra connaitre leur hauteur fonction de votre position...