cin- q cents ; plus plusse

[Romane]

Vous faites bien de corriger mes erreurs JR, je suis ici pour progresser. Donc merci !

[gerhec]

Bonjour, Je ne l'ai pas constaté comme vous. J'entends tout le temps, et je prononce tout le temps " di ", " si " par contre j'entends cinQ...

Cher Anonyme , l'habitude à bien été prise et cette prononciation
s'est répandue dans tous les médias, y compris en publicité.

Un exemple édifiant d'une grande marque dont je tairai le nom :

"cin-k mille euros de ......sur les modeles
trois cent huit, cin. cent huit et cin-k mille huit....."

Où est la logique ?

[GB-91]

J'en avais noté quelques-uns en espérant les mettre en forme pour une meilleure présentation. Les voici :

Lever une voiture à Marseille et à Paris : Avé ung criqueu – avekuncri
Pourquoi Mon-Treuil et pourquoi Mon-Rouge ? (Montreuil et Montrouge).
Bo-n’espoir, bo-n’ami (comme bonn’ d’enfants) – bon-à tirer, bon-à rien (comme bon d’achat)
Le Tiers z’État – le tiers-et le quart
Les z’usagers, faire grand t’usage – après-usage
En plein vent (comme de plain-pied) – en plènhiver (comme plaine de la Brie)
On pourrait multiplier les exemples.

[Jacques-André-Albert]

Je vais vous répondre sur ce point précis :

Pourquoi Mon-Treuil et pourquoi Mon-Rouge ? (Montreuil et Montrouge).

Pour Montrouge, il s'agit bien d'un mont, comme dans Montréal d'ailleurs (Mont royal).
Il n'est pas question de mont dans Montreuil. Ce nom vient de Monasteriolum, diminutif de monasterium, monastère.

[jarnicoton]

Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort,
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port.

Là j'ai toujours prononcé le Q. Et vous ?

J'ai lu quelque part une autre prononciation :

Nous partîmes trois mille, mais par un prompt désaccord
Nous nous vîmes cinq cents en arrivant au port
Tant à nous voir marcher avec un tel visage
Les plus courageux déguerpissaient des parages.

[Perkele]

Ce ne sont plus des alexandrins...

[Anne]

Bo-n’espoir, bo-n’ami (comme bonn’ d’enfants) – bon-à tirer, bon-à rien (comme bon d’achat)
Le Tiers z’État – le tiers-et le quart
Les z’usagers, faire grand t’usage – après-usage
En plein vent (comme de plain-pied) – en plènhiver (comme plaine de la Brie)
On pourrait multiplier les exemples.

Il existe une règle relative à la liaison (voir dans le Bon Usage), qui nous indique de marquer celle-ci entre un adjectif et un nom (mais pas l'inverse), ou entre un déterminant et un nom commençant pas une voyelle, comme dans bon espoir, bon ami, les usagers, grand usage.
Ainsi, un savant aveugle, selon qu'on fait ou non la liaison, peut être compris comme un savant qui n'y voit pas (nom et adjectif, pas de liaison), ou comme un aveugle qui possède un grand savoir (adjectif et nom, liaison).
Mais on ne marque pas la liaison entre une préposition et un nom (après usage), si l'on excepte avant-hier, ni entre deux mots sans lien grammatical étroit (le tiers et le quart).

Pour ce qui concerne plein vent et plein hiver, dans le deuxième cas, c'est la présence du h muet et la voyelle en début de mot qui impose la liaison, alors que dans le premier cas c'est une consonne.

[Claude]

Avec cette distinction subtile de liaison concernant le savant aveugle et que l'on ressent instinctivement, je dirais plus volontiers pour celui qui possède un grand savoir un aveugle savant n'est-ce pas ?

[Perkele]

Merci Anne pour cette règle que je ne connaissais pas. L'exemple du savant aveugle fait parfaitement sens dans mon esprit. Je faisais donc des liaisons correctes sans le savoir :D

[Herdé76]

Effectivement, merci à Anne. Je faisais donc comme monsieur Jourdain de la prose sans le savoir.
Je retiendrai l'exemple du savant aveugle, bon moyen mnémotechnique.

[wozart]

Il y a d'autres mots dont la prononciation de la dernière consonne est flottante : donc, but, fait etc.

Mon Dieu ! que vous êtes don(c) fraîche et jolie ce matin ! (Labiche)
...plus parfaitement irrationnel et donC plus fort.

Il veut atteindre son bu(t).
Il veut marquer un buT.

En faiT
C'est un fai(t).

[gerhec]

Il y a aussi le mot "coût"

Robert et Larousse precisent : [cou ] comme cou, coup
Certains prononcent [cout']
peut etre un rappelle à l'allemand Kost

[wozart]

Non, pas celui-ci, je ne le prononce jamais [kut], à part si je veux imiter Jacques Chirac !

[wozart]

Par contre, je dis [ut] pour le mois d'août, mais je sais que certain disent .