Bonjour à tous !
Pour commencer, j'ai fait connaissance avec l'hache muette et l'hache aspirée à l'école primaire.
Le nom (féminin) de cette lettre débutait par une hache muette.
Grâce à notre instituteur les élèves de ma classe ont même eu le privilège d'apprendre à orthographier le nom de toutes les lettres de notre alphabet.
Cela nous permet de pouvoir épeler les mots par écrit ! !
J'attends vos réactions.
h aspiré et h muet, existe-t-il deux listes ?
Vous avez donc appris le nom des lettres selon l'ancienne méthode d'épellation, que rappelle Littré :
https://www.littre.org/definition/hache.2
L'Académie l'écrit encore ainsi dans la 8e édition du dictionnaire il y a 17 lustres :
Mais Littré note aussi une nouvelle façon d'appeler la lettre, He, sous la forme masculine.
Le He n'a pas vraiment pris, mais le masculin et l'aspiration sont restés pour dire "le hache". L'Académie, dans la 9e édition du dictionnaire, écrit :
On distingue deux sortes de h, le h muet et le h dit aspiré.
http://www.cnrtl.fr/definition/academie9/h
https://www.littre.org/definition/hUne grande H. Une petite h.
https://www.littre.org/definition/hache.2
L'Académie l'écrit encore ainsi dans la 8e édition du dictionnaire il y a 17 lustres :
http://www.cnrtl.fr/definition/academie8/hUne H majuscule. Une grande, une petite h. On distingue deux sortes d'H, l'H muette et l'H aspirée. L'H muette est un signe purement orthographique dans les mots tirés du latin qui, dans cette langue, s'écrivaient avec cette lettre...
Mais Littré note aussi une nouvelle façon d'appeler la lettre, He, sous la forme masculine.
Le He n'a pas vraiment pris, mais le masculin et l'aspiration sont restés pour dire "le hache". L'Académie, dans la 9e édition du dictionnaire, écrit :
On distingue deux sortes de h, le h muet et le h dit aspiré.
http://www.cnrtl.fr/definition/academie9/h
Bonjour Leclerc92 !
Parfois on croit que l'usage assez répandu de séparer les mots : «hiatus», «hyène», «hiéroglyphe» (et d'autres) en annulant la liaison serait dû à la présence de l'hache (muette à l'origine); or il n'en est rien, ce phénomène est dû au fait que la voyelle écrite juste après est ressentie comme un yod, quasi-consonne. C'est donc le caractère consonantique de cette voyelle qui provoque la diérèse et non l'aspiration de l'hache.
De plus la réalisation de l'hache aspirée se présente sous quatre formes à travers la francophonie :
(1) Un simple hiatus qui ne permet pas de repérer l'existence de l'hache (chez la majorité).
(2) Un coup de glotte, comme en maori (chez beaucoup de locuteurs).
(3) Une hache expirée sourde comme en flamand (usitée en Normandie, Alsace et Bretagne).
(4) Une hache expirée voisée comme en slovaque (usitée aux Antilles).
La première réalisation étant de plus en plus répandue, le sentiment d'une parfaite mutité devient prépondérant.
NB : Il n'est pas impossible que la prononciation originelle soit celle subsistant aux Antilles.
Parfois on croit que l'usage assez répandu de séparer les mots : «hiatus», «hyène», «hiéroglyphe» (et d'autres) en annulant la liaison serait dû à la présence de l'hache (muette à l'origine); or il n'en est rien, ce phénomène est dû au fait que la voyelle écrite juste après est ressentie comme un yod, quasi-consonne. C'est donc le caractère consonantique de cette voyelle qui provoque la diérèse et non l'aspiration de l'hache.
De plus la réalisation de l'hache aspirée se présente sous quatre formes à travers la francophonie :
(1) Un simple hiatus qui ne permet pas de repérer l'existence de l'hache (chez la majorité).
(2) Un coup de glotte, comme en maori (chez beaucoup de locuteurs).
(3) Une hache expirée sourde comme en flamand (usitée en Normandie, Alsace et Bretagne).
(4) Une hache expirée voisée comme en slovaque (usitée aux Antilles).
La première réalisation étant de plus en plus répandue, le sentiment d'une parfaite mutité devient prépondérant.
NB : Il n'est pas impossible que la prononciation originelle soit celle subsistant aux Antilles.
Nous sommes en phase, c'est ce que j'écrivais sur la page précédente : « La semi-consonne "y" a tendance à entraîner la disjonction. »Snegol a écrit : Parfois on croit que l'usage assez répandu de séparer les mots : «hiatus», «hyène», «hiéroglyphe» (et d'autres) en annulant la liaison serait dû à la présence de l'hache (muette à l'origine); or il n'en est rien, ce phénomène est dû au fait que la voyelle écrite juste après est ressentie comme un yod, quasi-consonne. C'est donc le caractère consonantique de cette voyelle qui provoque la diérèse et non l'aspiration de l'hache.
- Yeva Agetuya
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- Inscription : lun. 22 juin 2015, 1:43
Et pour une information d'hier sur les sports d'hiver ?Claude a écrit :L'hyène, les z-hyènes, je n'arrive pas à m'y faire.Perkele a écrit :Suis-je autorisée à répéter que ce qui me contrarie c'est que l'on considère l'hyène comme une faute. C'est créer une exception à la règle la plus fiable en la matière : "Le H est muet dans tous les mots commençant par HY" ?