Il me semble avoir fait la quête, mais ce n'était pas pour mon compte !
Claude a écrit :N'oublions pas l'éteignoir pour les flammes inaccessibles des grands cierges (même en sautant).
À propos de sauts : une occupation annexe très appréciée des enfants de chœur de mon village, mais sans doute aussi d'autres enfants de chœur, consistait à sonner les cloches ; après que nous avions exercé quelques tractions sur une corde, la cloche correspondante se balançait, puis se faisait entendre pendant quelques instants hors de nos tractions. Nous mettions alors à profit son mouvement pour nous faire emporter en l'air par la corde, plus haut que l'homme dans cette vidéo.
C'est vrai, je me souviens de l'éteignoir, un cône au bout d'un long manche. Quant aux pourboires, je me souviens en avoir bénéficié en ayant servi des messes de mariage et d'enterrement.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
En ce qui me concerne, à l'issue de la cérémonie de mariage il s'agissait plus souvent de dragées.
Oui André, j'ai vu de telles cordes actionnées par les hommes du village sous le porche de l'église quand je venais en vacances dans le village natal de mes parents.
Dans les années 1970, je me suis trouvée à une cérémonie d'obsèques dans la campagne lorraine où pour la seule fois de ma vie j'ai participé au rite de l'offrande : il s'agissait de s'avancer vers l'autel devant lequel se tenait le prêtre qui nous présentait l'un après l'autre la patène à osculer.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
C'est une racine que les anciens taupins ne peuvent ignorer car ils ont appris ce qu'étaient le cercle osculateur ou le plan osculateur, qui viennent véritablement embrasser une courbe en un point donné.
Merci, Leclerc92. La petite animation que comporte cet article de Wikipédia montre bien, me semble-t-il, ce qu'est un « cercle osculateur », dont j'ai entendu parler pour la première fois hier !