Friandises de notre langue

[Perkele]

Et les particules élémentaires tissèrent l'espace et la lumière,
mais
l'accélérateur de particules éclipsera l'éclat du Créateur.

C'est merveilleux !

[Perkele]

C'est un livret qui m'a été offert. Il est intitulé « Anagrammes renversantes ou le sens caché du monde ». Les auteurs sont Étienne Klein et Jacques Perry-Salkow ; il est édité par Flammarion.
J'en profite pour en glisser une autre :
- Être ou ne pas être, voilà la question ; oui, et la poser n'est que vanité orale.

Encore plus merveilleux

[Perkele]

Puisque nous sommes en fin de semaine, je ne résiste pas à l'envie de vous en proposer une parmi mes préférées et qui me tient à cœur, peut-être parce que Chopin y a involontairement participé :

- Aurore Dupin, baronne Dudevant, alias George Sand, valsera d'abord au son du piano d'un génie étranger.

Assez ! assez ! C'est trop fort pour moi !

[Claude]

Mais comment fait-il, je vous le demande ?

[Jacques]

Voilà la vraie question. Il m'a fallu des heures pour en former une avec le nom de DLF, et c'est bigrement casse-tête. Il faut en rayer et en compter, des lettres ! En écrire des bouts de phrases. Et pas qu'une fois.

[Jacques-André-Albert]

Il y a bien ce site, mais il ne donne que deux mots à partir de mots à anagrammer.

[Islwyn]

Quant à ça, je patauge. Mais je me permets de proposer Dom Luis de Perenna (facile pour ceux qui ont lu la fiction des années 1900-1910).

[Jacques]

Quant à ça, je patauge. Mais je me permets de proposer Dom Luis de Perenna (facile pour ceux qui ont lu la fiction des années 1900-1910).

Puis-je me permettre de corriger ? [Don] Luis Perenna. C'est loin, mais j'ai gardé un heureux souvenir de ces lectures de mon adolescence.

[Jacques]

Il y a bien ce site, mais il ne donne que deux mots à partir de mots à anagrammer.

Quand on essaye d'imaginer la tâche que cela représente, on éprouve de l'admiration pour ceux qui y ont travaillé, mais le résultat ne peut être qu'imparfait, cela demande une base de données colossale et éternellement incomplète, avec des milliards de milliards de combinaisons. Je n'ai pas réussi à faire se rejoindre ALCOFRIBAS NASIER et FRANCOIS RABELAIS, par exemple.
Et on ne voit pas à quoi il peut servir.

[Perkele]

Il y a bien ce site, mais il ne donne que deux mots à partir de mots à anagrammer.

Quand on essaye d'imaginer la tâche que cela représente, on éprouve de l'admiration pour ceux qui y on travaillé, mais le résultat ne peut être qu'imparfait, cela demande une base de données colossale et éternellement incomplète, avec des milliards de milliards de combinaisons. Je n'ai pas réussi à faire se rejoindre ALCOFRIBAS NASIER et FRANCOIS RABELAIS, par exemple.
Et on ne voit pas à quoi il peut servir.

Je crois qu'il sert à l'entraînement des joueurs de scrabble...

[Claude]

Voici un extrait de Roméo et Juliette, plus précisément de
Roméo Montaigu et Juliette Capulet :

- Roméo :
« Adieu. Je ne perdrai jamais une occasion
De t'envoyer mon salut, cher amour ».

- Juliette :
« Oh ! penses-tu que nous nous reverrons ? »

- Roméo :
« Écoute, je l'imagine, la mort peut tout ».

[Islwyn]

Il ne s'agit pas d'anagrammes, mais de mots se rapprochant par l'orthographe, se rappelant même l'un l'autre, et entre lesquels on peut établir une relation syntaxique.

1. La veille, au cours d'une veillée, la vieille a joué de la vielle.

2. Les goélands mangeaient du goémon sur la goélette.

[Claude]

Très bien ! En avez-vous d'autres ?

[Islwyn]

Pas pour l'instant, ces deux phrases-là me tournaient dans la tête depuis longtemps. :D

[Claude]

Par voie de conséquence on peut dire que vos deux exemples sonnent également comme des allitérations n'est-ce pas ?