On dirait qu'il a été corrigé. Il y a bien des maladresses, fautes de style, traits d'union abusifs, répétitions et autres vétilles qui font un peu tache, mais pas les énormes fautes soulignées dans la vidéo. Pour un discours présidentiel, il manque de panache et donne dans un français de facture très moyenne, mais l'orthographe est grosso modo respectée.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
JR a écrit :...Sans certitude, je soupçonne Alexandre-Benoît Bérurier d'avoir fait école. On retrouve nombre de ses créations dans notre langage quotidien.
San Antonio fut une de mes rares lectures avec autant d'assiduité.
Desiderius a écrit : Ne serait-ce pas plutôt viquende, comme l'écrivent certains ?
Sans certitude, je soupçonne Alexandre-Benoît Bérurier d'avoir fait école. On retrouve nombre de ses créations dans notre langage quotidien.
Frédéric Dard utilisait lui-même des procédés qu'il avait pu lire ailleurs. Par exemple, on trouve chez Queneau, dans le Chiendent (1933), le mot véquande et même l'adjectif véquandial. Il est vrai que Queneau était un maître dans ces jeux et créations avec le verbe ; on l'approuve d'avoir tenté un chorte, un coquetèle, le farouest et on s'amuse du orlaloua ou du toup'ti !
Claude a écrit :Celle dont j'ai vérifié la présence est « Non seulement se sont des dizaines... ».
Je ne suis pas allé jusqu'au bout du texte mais j'en ai relevé d'autres citées dans la vidéo :
- Que ce serait-il passé...
- pour ce partager les usines...
Jacques, vous pouvez faire confiance au lien que j'ai fourni ; je ne suis toujours pas allé jusqu'à la fin du texte mais j'en ai relevé d'autres citées et non citées dans la vidéo.
Il fut un temps où le chef de l'état parlait sans notes; il était donc impossible d'y trouver une quelconque faute d'orthographe. Il disait ce qu'il pensait, et pouvait au besoin improviser. De nos jours, les élus ne font plus que lire, avec plus ou moins de talent, les textes élaborés par d'autres.
L’ignorance est mère de tous les maux.
François Rabelais
