Je cherche l'expression qui devient courante depuis quelques mois, et qui désigne le phénomène qui conduit un participant à une discussion à se référer à la deuxième guerre mondiale dans son argumentation.
Si quelqu'un sait . . . merci d'avance !
Syndrome ?
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JR
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Syndrome ?
L’ignorance est mère de tous les maux.
François Rabelais
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Re: Syndrome ?
Même si Littré et l'Académie contestent la distinction entre deuxième et second "qui jamais ne s’est imposée dans l’usage", j'avoue préférer parler de la Seconde Guerre mondiale plutôt que de la deuxième. Question d'optimisme !JR a écrit :se référer à la deuxième guerre mondiale
Du reste, on notera que, à l'entrée "Guerre", l'Académie elle-même écrit dans son Dictionnaire : "La Seconde Guerre mondiale, celle de 1939-1945"... et non la Deuxième Guerre mondiale...
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Jacques
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Il me semble que les deux sont couramment utilisés. Pour moi qui ai vécu cet évènement, je parle de la dernière guerre. Dernière est ambigu, parce qu'il a deux sens, mais j'ai l'impression ainsi de dire qu'il n'y en aura plus d'autre. Quand elle fut terminée, et pendant bien des années après, on disait toujours « la guerre ». Le terme de Seconde Guerre mondiale apparut bien longtemps après.
Remarquez tout de même, à propos de la distinction entre deuxième et second, qu'on ne parle jamais, pour désigner les classes d'un d'établissement d'enseignement, de la deuxième, mais toujours de la seconde, bien qu'il y en ait plusieurs autres derrière.
Remarquez tout de même, à propos de la distinction entre deuxième et second, qu'on ne parle jamais, pour désigner les classes d'un d'établissement d'enseignement, de la deuxième, mais toujours de la seconde, bien qu'il y en ait plusieurs autres derrière.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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JR
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Je souhaite qu'il en soit ainsi; c'est un peu par superstition que je n'utilise guère cette expression, craignant que l'avenir me démente.Jacques a écrit : je parle de la dernière guerre.
En fait, je crois qu'une autre guerre mondiale serait bien différente des précédentes.
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François Rabelais
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Manni-Gédéon
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En Suisse, c'est la deuxième vitesse. Il ne me viendrait pas à l'idée de dire la seconde vitesse.Claude a écrit :Idem pour les vitesses des véhicules.
Il me semble qu'en Suisse, on dit généralement la deuxième guerre mondiale, mais je préfère dire la seconde guerre mondiale pour ne pas envisager la possibilité d'une troisième.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
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Jacques-André-Albert
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Claude
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Je ne sais pas si c'est par chacalerie mais on dit assez fréquemment, plutôt chez les anciens, la guerre de quarante.manni-gedeon a écrit :[...]Il me semble qu'en Suisse, on dit généralement la deuxième guerre mondiale, mais je préfère dire la seconde guerre mondiale pour ne pas envisager la possibilité d'une troisième.
Jacques-André-Albert a écrit :L'emploi de second serait-il lié à la tendance bien connue, héritée de la Renaissance de vouloir faire savant en puisant directement à la source latine ?
Il se trouve juste que second est apparu... en premier dans la langue française, au XIIIe siècle soit une bonne centaine d'années avant son concurrent deuxième, lui volant ainsi la vedette dans la plupart des expressions figurées (seconde nature, second souffle, seconde chance, seconde vue, second rang, second rôle, second lieu, second mariage, second violon, état second, de seconde main, causes secondes, etc.) et des emplois substantivés (le second du navire mais un deuxième classe).
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Jacques
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Il ne semble pas y avoir de règle formelle indiquant que second et deuxième seraient utilisés selon qu'il y a deux ou plusieurs éléments. Ce serait surtout, d'après Alain Rey, une coutume, un usage qui s'est établi : « Aujourd'hui il est généralement placé avant le nom et préféré à deuxième, dans un usage plus soutenu, lorsque deux objets seulement sont considérés ou que l'idée de rang n'est pas prépondérante. »
Ce n'est pas absolu, puisque dans un établissement d'enseignement, comme je le disais plus haut, alors qu'on dit toujours « la classe de seconde », il y a bien une idée de rang dans l'ordre des classes.
Ce n'est pas absolu, puisque dans un établissement d'enseignement, comme je le disais plus haut, alors qu'on dit toujours « la classe de seconde », il y a bien une idée de rang dans l'ordre des classes.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
