Projet "loi fioraso"

[jarnicoton]

Que pensez-vous du projet de loi dit " loi Fioraso " ? (après le F, c'est un " i " comme" india ")
Je vous laisse chercher librement. Il semble que cette affaire peut-être trop discrète justifie qu'on la prenne en considération...

[Jacques]

Je note qu'y sont impliqués : Sncs-FSU, OPECST, CNESER, ESR, L.R.U., CNRS, HCRERES, AERES, C3N et UMR.
C'est SGDG. CQFD

Pour parler plus sérieusement, je ne peux pas lire les nombreux textes qu'on trouve sur Internet, et qui ne font pas la lumière sur la question, considérant que tout le monde doit savoir de quoi il s'agit. Enfin, j'en ai déniché un petit bout qui laisse entendre qu'il s'agirait d'américaniser l'enseignement supérieur, mais est-ce bien de cela qu'il s'agit ?

[Herdé76]

Bonjour, je m'exprime un peu tardivement, mais vous m'avez suffisamment intrigué pour que j'aille faire quelques recherches sur Internet.
Je découvre qu'il y aurait actuellement un projet de loi de la ministre de l'enseignement supérieur (Geneviève Fioraso) et une proposition de loi sénatoriale, visant tous les 2 à détricoter la loi Toubon et à porter atteinte à l'article 2 de la Constitution (le français est la langue de la France).
De façon concrète, l'objectif serait d'autoriser les établissements d'enseignement supérieur à dispenser leur enseignement (dans toutes les matières, pas seulement en anglais) et à organiser les examens exclusivement en anglais !! Bien sûr il ne s'agit pas de la langue de Molière mais du globish anglo-américain qui envahit actuellement même les publications officielles.
Je suis étonné de ne pas voir plus de réaction sur notre site. Peut-être suis-je exagérément alarmiste ?

[Jacques]

Je partage votre opinion, mais je n'avais pas réussi à dénicher une explication. J'ai déjà entendu parler de ce projet, il y a au moins un an. Porter un coup de canif dans la loi Toubon c'est sabrer la langue française. Je me demande si cette décision n'est pas une capitulation devant des exigences venues de Bruxelles. Bruxelles où, sous prétexte de budget, on viole l'obligation d'établir tous les documents en anglais et français (on devine quelle est la langue sacrifiée).

[Jacques-André-Albert]

Pour signer une pétition (ce que je viens de faire), c'est ici.

[Jacques]

Merci Jacques, c'est fait.

[André (G., R.)]

J'ai également signé cette pétition.

[Herdé76]

Moi itou (et non "I too", na !)

[GB-91]

Moi aussi.

[Perkele]

J'ai, malheureusement, peu de foi dans l'efficacité des pétitions.

[Claude]

Je pense comme vous mais j'ai quand même signé.

[Jacques-André-Albert]

J'ai, malheureusement, peu de foi dans l'efficacité des pétitions.

Rien ne vous empêche de faire comme Blaise Pascal en son célèbre pari.

[Claude]

J'ai alors signé dans l'esprit du pari sans le savoir, comme monsieur Jourdain avec la prose.

[Jacques]

J'ai, malheureusement, peu de foi dans l'efficacité des pétitions.

C'est fort probablement justifié. Il y en a trop, elles ont perdu de leur pouvoir.Et si ceux qui décident se sont mis en tête de faire quelque chose, ils se moquent des protestations, ils ne cèderont pas, l'avis des contestataires ils s'en fichent, même s'il se chiffre par millions. Néanmoins, à défaut d'autre moyen, je signe par acquit de conscience, pour faire connaître mon opinion avec tous ceux qui réprouvent.

[Anne]

Une pétition seule n'a pas de pouvoir, mais ses signatures, en grand nombre, peuvent servir d'argument, parmi d'autres outils et au sein d'une démarche comprenant d'autres actions, à une personne ou une organisation qui mène un combat d'idée.