Lu dans un compte rendu de concert
sur la Toile:
Dans la salle, plusieurs huées très déterminées et systématiques, pires qu’avec Castorf. Et les réponses de bravo sonores attendues également (pas que moi, hein!), et même quelques explications à la sortie. A la fin du Crépuscule, Theorin offre même un doigt d’honneur aux bouheurs en les pointant du doigt individuellement (et j’ai d’autant plus de mal à la condamner que ces messieurs viennent de s’en prendre à un charmant enfant acteur venu saluer avec elle).
C'est une création à la graphie amusante, forgée sur l'anglais "to boo", huer et le nom correspondant "booer", celui qui hue. Création un peu inutile puisque nous avons chez nous "hueur" que Berlioz utilise :
Hueur, subst. masc.Personne qui pousse des huées. Nous avions, en outre, organisé une bande de siffleurs, de hueurs et de conspueurs (Berlioz, Grotesques mus., Paris, M. Lévy, 1871 [1859], p. 259).