Bilanter
- Perkele
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Bilanter
Après "candidater" dont l'emploi ne se justifie pas puisque notre langue possède "postuler" (de construction directe), je viens de rencontrer "bilanter" et je m'aperçois que je n'ai aucun verbe à lui opposer. Inventorier ne recouvre pas vraiment le sens de "faire le bilan" ou "faire le point" ou encore "évaluer la situation". Devra-t-on accepter "bilanter" ?
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Re: Bilanter
Je ne l'ai encore jamais rencontré. A-t-il un autre sens que "faire le bilan" ? Difficile de l'imaginer sans quelques exemples d'utilisation.
Re: Bilanter
Sans doute sommes-nous dans le jargon professionnel et plus particulièrement celui des médecins.
- Yeva Agetuya
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Re: Bilanter
Et pourquoi pas "bilaner" ?
Re: Bilanter
Les deux constructions sont possibles et courantes : plan/planer, cran/cranter.
La seconde a l'avantage de laisser intacte la prononciation nasale du mot de base et donc de rendre la proximité étymologique plus sensible phonétiquement.
La seconde a l'avantage de laisser intacte la prononciation nasale du mot de base et donc de rendre la proximité étymologique plus sensible phonétiquement.
- Jacques-André-Albert
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Re: Bilanter
et c'est un procédé courant : chapeauter, terreauter... mais qui ne fonctionne pas avec plan, à cause du mot plant.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
Re: Bilanter
Oui, le "t" épenthétique est très courant quand il s'agit de former un dérivé sur un mot terminé par une voyelle : piano/pianoter.
La voyelle nasalisée finale "an" peut théoriquement être considérée comme une voyelle et appeler un "t" épenthétique ou être dénasalisée pour récupérer la consonne "n" et faire l'appui avec un suffixe.
Parmi les mots se terminant par "-an",
https://www.listesdemots.net/f/a/2/motsfinissantan.htm
on trouve, me semble-t-il, plus souvent la dérivation sans "t" épenthétique : hauban/haubaner, ruban/rubaner, turban/turbané et les mots déjà cités.
En dehors de cran/cranter déjà cité et faisan/faisander, je ne vois pas beaucoup de "t" (ou "d") épenthétique.
La voyelle nasalisée finale "an" peut théoriquement être considérée comme une voyelle et appeler un "t" épenthétique ou être dénasalisée pour récupérer la consonne "n" et faire l'appui avec un suffixe.
Parmi les mots se terminant par "-an",
https://www.listesdemots.net/f/a/2/motsfinissantan.htm
on trouve, me semble-t-il, plus souvent la dérivation sans "t" épenthétique : hauban/haubaner, ruban/rubaner, turban/turbané et les mots déjà cités.
En dehors de cran/cranter déjà cité et faisan/faisander, je ne vois pas beaucoup de "t" (ou "d") épenthétique.
Re: Bilanter
Sans doute, nous sommes ici plongés dans le jargon professionnel, et plus spécifiquement dans celui des médecins. Ce langage technique, souvent difficile à comprendre pour les non-initiés, joue un rôle clé dans la précision des diagnostics et des traitements. Cependant, il est essentiel que les médecins traduisent ces termes pour leurs patients, afin de garantir une bonne compréhension et une prise de décision éclairée.
Re: Bilanter
La seconde construction a aussi le mérite d'éviter, dans le cas de cran, toute confusion avec le verbe crâner.