Je prends soin de ta destinée. 8
Oreste, tes remords / effacent tes forfaits; 6 / 6
Mycène attend son roi; / vas y reigner en paix 6 / 6
et rends Iphigénie / à la Grèce étonnée. 6 / 6
Je prends soin de ta destinée. 8
"sont issus" ou "sont tissus". Cela pose indirectement le problème général des confusions sémantiques, dues notamment aux liaisons et élisions, un reproche historique qui a été fait à l'égard de la langue française (voir là-dessus, l'ouvrage de Gilles Philippe: "Le français, dernière des langues". Critique valide particulièrement pour la poésie classique qui évite (en partie) les cacophonies sur voyelle en rendant notamment la prononciation des liaisons obligatoire, alors qu'en prose on a quand même parfois/souvent la possibilité de les éviter sans que cela choque trop (précisément en cas de confusion possible). Dans cette affaire, c'est généralement l'auteur qui a tort (en principe) car c'est à lui d'éviter les possibilités de confusions sémantiques dans son texte, surtout si le texte en question est destinée à la déclamation.Leclerc92 a écrit : ↑lun. 01 juil. 2019, 13:50 d'opprobre et de malheur tous mes jours sont tissus;
et ça tombe bien, car c'est bien ce qu'a écrit le poète. Il était bien question de "tissu", du verbe "tistre" (ancienne forme remplacée par "tisser") et non de "issu", du verbe "issir".
Comme quoi, une heureuse liaison peut nous sauver d'une graphie fautive !