Jacques a écrit : ↑lun. 24 févr. 2014, 8:56 Je trouve ceci sur le site de l'Académie :
Devinette : Un sot sur un cheval tient de la main gauche un seau. Dans sa main droite, il porte le sceau du roi. Le cheval fait un saut et les trois... (?) tombent à terre. Comment écrit-on "les trois s... ?"
Par définition, il est impossible d’orthographier (de la même façon) des homonymes non homographes. On peut recourir à la transcription phonétique [so], mais évidemment, ce ne sont pas des sons qui sont censés tomber.
Je m'étonne que cette noble institution contribue à propager un faux principe. Car le véritable énoncé, qui comporte une réponse logique, se fait ainsi :
Un maigre sot monté sur son cheval portait dans un seau le sceau du roi. Le cheval effectua un saut qui fit tomber... les trois...
Et la réponse logique, la voici : le cheval effectua un saut qui fit tomber l'étroit sot (le maigre sot dont on parle au début).
Bonjour, il est triste de voir que beaucoup de gens veulent absolument utiliser un des 3 mots (sot, seau, sceau) pour écrire correctement la phrase. Imaginez que le seau( un contenant, donc, soit de haute taille, mais qu'il soit aussi etroit). La bonne réponse se définit ainsi: un sot porte le sceau du roi dans son seau. Le sot fit un geste maladroit, l'étroit seau tombe.
Vincentdu34
Sot, seau, sceau...
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Re: Sot, seau, sceau...
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Re: Sot, seau, sceau...
Bonjour, il est triste de voir que beaucoup de gens veulent absolument utiliser un des 3 mots (sot, seau, sceau) pour écrire correctement la phrase. Imaginez que le seau( un contenant, donc, soit de haute taille, mais qu'il soit aussi etroit). La bonne réponse se définit ainsi: un sot porte le sceau du roi dans son seau. Le sot fit un geste maladroit, l'étroit seau tombe.
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Re: Sot, seau, sceau...
Oui, c'est ainsi que je la connais, mais je précise dans l'énoncée qu'il porte "un seau étroit".
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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Re: Sot, seau, sceau...
C'est le sot qui est étroit.
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Re: Sot, seau, sceau...
A dire à toute allure en prenant l'air inspiré et les yeux tournés vers le ciel (le plafond fait l'affaire) :
sivoslaituesnaissentmeslaituesnaîtront.
Evidemment, à l'écrit, ça ne passe pas.
sivoslaituesnaissentmeslaituesnaîtront.
Evidemment, à l'écrit, ça ne passe pas.
"Les exceptions à la règle sont la féerie de l'existence." (Marcel Proust)
"Connaître sert beaucoup pour inventer." (Mme de Staël)
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Re: Sot, seau, sceau...
Je connaissais :
— Sous le ciel volait une estelle, (Sous le ciel vos laitues naissent-elles ?)
— Non, mémé navénesse. (Non, mais mes navets naissent)
— Sous le ciel volait une estelle, (Sous le ciel vos laitues naissent-elles ?)
— Non, mémé navénesse. (Non, mais mes navets naissent)
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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Re: Sot, seau, sceau...
Pas possible en français septentrional : vos [vo] laitues est différent de volait [vɔlɛ]
Mais mes navets, c'est plutôt [me] ou [mɛmɛnavɛ]
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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- Perkele
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Re: Sot, seau, sceau...
C'est pourtant un collègue lorrain qui me l'a apprise.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.