Exemple de prononciation en poésie classique sur Spleen de Baudelaire

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claude_ferrandeix
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Exemple de prononciation en poésie classique sur Spleen de Baudelaire

Message par claude_ferrandeix »

Bonjour à tous,

J'ai assisté ma partenaire déclamatrice pour la prononciation orthodoxe d'un poème de Baudelaire. Il y a sans doute sur ce forum de bons connaisseurs de la versification classique. Qu'en pensez-vous spécifiquement sur le plan du respect des normes, mais vous pouvez réagir aussi sur le plan de l'expression:

https://youtu.be/mA-jX4RflSc?si=uqdsSUikX_7zsAea
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Uranie
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Re: Exemple de prononciation en poésie classique sur Spleen de Baudelaire

Message par Uranie »

Merci pour Baudelaire.
La voix me semble trop gaie. Les liaisons sont trop exagérées.
Mais ce n'est que mon avis.
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Leclerc92
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Re: Exemple de prononciation en poésie classique sur Spleen de Baudelaire

Message par Leclerc92 »

Simple question : n'y a-t-il pas de liaison dans "horizon embrassant" et "prison imite" ? L'absence de liaison fait naître un hiatus, peut-être admissible.
"Cachot humide", prononcé "cachot Tumide" est assez choquant aujourd'hui, mais conforme à ce qu'enseigne Littré ( le t se lie : un ka-cho-t obscur ).
claude_ferrandeix
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Re: Exemple de prononciation en poésie classique sur Spleen de Baudelaire

Message par claude_ferrandeix »

Uranie a écrit : mar. 08 oct. 2024, 14:32 Merci pour Baudelaire.
La voix me semble trop gaie. Les liaisons sont trop exagérées.
Mais ce n'est que mon avis.
Ton pas assez sombre, oui, c'est possible. Les liaisons, obligatoires en poésie, c'est toujours délicat.
claude_ferrandeix
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Re: Exemple de prononciation en poésie classique sur Spleen de Baudelaire

Message par claude_ferrandeix »

Leclerc92 a écrit : mar. 08 oct. 2024, 16:38 Simple question : n'y a-t-il pas de liaison dans "horizon embrassant" et "prison imite" ? L'absence de liaison fait naître un hiatus, peut-être admissible.
"Cachot humide", prononcé "cachot Tumide" est assez choquant aujourd'hui, mais conforme à ce qu'enseigne Littré ( le t se lie : un ka-cho-t obscur ).
Oui, les hiatus après une voyelle nasale sont tolérés, de même pour les mots se terminant par un e atonique (au sens de non prononcé) élidable. Ces règles sont sans doute un peu artificielles, mais c'est ainsi. Sans vouloir vanter la déclamatrice, je pense qu'elle a justement utilisé ces hiatus et les a transformés en effet, cela en évitant une coupure, par un passage insensible d'une voyelle à l'autre, ce qui créé, me semble-t-il un effet lancinant. En revanche, elle n'a pas exprimé le passage sur les cloches avec suffisamment de véhémence. merci pour votre appréciation.

Quand aux liaisons, c'est difficile de les négocier en souplesse.
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