Perles d'inculture 6

Pour les sujets qui ne concernent pas les autres catégories, ou en impliquent plus d’une
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Yeva Agetuya
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Re: Perles d'inculture 6

Message par Yeva Agetuya »

Pas saisi.
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Jacques-André-Albert
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Re: Perles d'inculture 6

Message par Jacques-André-Albert »

dudule a écrit : mar. 30 juil. 2024, 20:17 D'un autre côté... "espagnolo" n'est, finalement, pas si laid à l'oreille ;-)
A vrai dire, pourquoi préférer les racines "hispano"/"lusitano" aux racines "espagnolo/portugueso" ? Simple question.
On dit bien : "anglo/germano/ital(ian)o"...
Je trouve qu'hispano passe mieux, mais c'est peut-être subjectif. En tout cas personne ne va dire allemando, ni anglaiso,d'ailleurs.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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Yeva Agetuya
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Re: Perles d'inculture 6

Message par Yeva Agetuya »

On trouve "ibéro-" réunissant Espagnols et Portugais.
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Leclerc92
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Re: Perles d'inculture 6

Message par Leclerc92 »

Et on parle aussi de hispano-espagnol !
https://www.lalanguefrancaise.com/dicti ... o-espagnol
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Yeva Agetuya
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Re: Perles d'inculture 6

Message par Yeva Agetuya »

Dans ce cas, je dirais "hispanique", tout de même.

Notons que "franco-français" a un sens culturel et non linguistique.
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Yeva Agetuya
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Re: Perles d'inculture 6

Message par Yeva Agetuya »

Astérix et Obélix parlaient une variété du français située entre le latin «vulgaire» et les langues romanes.

https://www.slate.fr/story/132557/langu ... erix-latin
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Yeva Agetuya
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Re: Perles d'inculture 6

Message par Yeva Agetuya »

Ce n'est pas tout à fait la rubrique mais je tombe sur une étrangeté :

Celui qui achète un litron de petits pois 100 livres les paye à un cultivateur qui les emploie en dépenses de culture à l’avantage de la reproduction annuelle. — (François Quesnay, Analyse de la formule arithmétique du tableau économique de la distribution des dépenses annuelles d’une nation agricole, 1766)

https://fr.wiktionary.org/wiki/litron

Comment un économiste peut-il écrire cela ? A l'époque, un manoeuvre gagne 400 livres par an.
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dudule
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Re: Perles d'inculture 6

Message par dudule »

Le texte de Quesnay est connu.
Il est probable qu'il fasse un peu de surenchère quant au prix du petit pois.
CEPENDANT, il faut garder en tête que, à cette époque, le petit pois FRAIS était une denrée assez rare (car peu produite) et plutôt
réservée aux classes supérieures.
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Uranie
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Re: Perles d'inculture 6

Message par Uranie »

Les lettres de Mme de Sévigné sont émaillées de détails concernant la vie quotidienne, notamment les plaisirs de la table.

Fruits et légumes

Les petits pois étaient chers mais à la mode. « L'impatience d'en manger, le plaisir d'en avoir mangé et la joie d'en manger encore sont les trois points que nos princes traitent depuis quelques jours. Il y a bien des dames qui, après avoir soupé chez le roi, trouvent des pois chez elles pour manger avant de se coucher, au risque d'une indigestion. C'est une mode… c'est une fureur », écrit la marquise de Sévigné.

En 1664, le sieur Audiger - qui devint ensuite chancelier - offrit à Louis XIV un cageot de petits pois ; celui-ci confia à La Quintinie, son jardinier, la lourde tâche de créer, sur le sol siliceux de Versailles, un potager modèle capable de produire ces petits pois. Mais pas seulement ! Il se caractérisait par une succession de microclimats et l'on y cultivait potimarrons et petits pois dans les carrés du centre, tandis qu'en contrebas se trouvent la prunelaie et les enclos aux asperges, abricots, fraises et cerises. Une grande variété de pommes et de poires étaient cultivées en espaliers. Nos fameuses poires passe-crassanes furent inventées par La Quintinie lui-même.
"Les exceptions à la règle sont la féerie de l'existence." (Marcel Proust)
"Connaître sert beaucoup pour inventer." (Mme de Staël)
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Yeva Agetuya
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Re: Perles d'inculture 6

Message par Yeva Agetuya »

Ce qui coûte cher est le transport et la conservation.

Les petits pois que le villageois fait pousser dans son potager pour son usage lui reviennent certainement à un prix raisonnable.

Les petits pois de Louis XIV coûtent un peu plus cher parce qu'il paye la main d'oeuvre et les serres.
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