Yeva Agetuya a écrit : ↑ven. 26 juil. 2024, 20:37Vous avez aussi le danois où "cinquante" se dit "la moitié de la troisième vingtaine".
Sur le lien :Cinquante se dit halvtreds, dont la forme longue est halvtredje-sinds-tyve et qui signifie « la troisième moitié fois vingt », ou «deux vingtaines plus la moitié de la troisième » [2½ * 20].
Cela parait bizarre quand on n'est pas habitué.
Dans le cas la troisième moitié fois vingt, je ne trouve pas cinquante.
“Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis.”
Antoine de Saint-Exupéry
Yeva Agetuya a écrit : ↑ven. 29 nov. 2024, 19:38
Au fait, les réformateurs de l'orthographe ont oublié "second", affublé d'une orthographe étymologique.
Les Espagnols et les Portugais ont "segundo", les Occitans et les Catalans "segond".
Les Italiens ont "secondo" prononcé tel quel.
En provençal, nous employons "segound" (qui signifie aussi "selon" mais "dousen" existe dans les nombres composés comme 42e "quaranto-dousen".
Et Zinc, je le prononce zin.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Hippocampe a écrit : ↑sam. 30 nov. 2024, 11:18
Ah, je prononce avec le c, je suis donc dans l'erreur ?
Je crois qu'il y a aujourd'hui un certain nombre de gens qui prononcent ainsi, alignant la prononciation sur l'orthographe. Par exemple, il y a actuellement une publicité télévisée pour un dentifrice de marque Signal où l'on parle clairement de "pro-zinc", prononcé "pro-zink".
Jadis, des mots comme secrétaire et reine-claude se prononçaient traditionnellement segrétaire et reine-glaude. Cet usage a été totalement abandonné.
Leclerc92 a écrit : ↑jeu. 12 déc. 2024, 14:39
Jadis, des mots comme secrétaire et reine-claude se prononçaient traditionnellement segrétaire et reine-glaude. Cet usage a été totalement abandonné.
Je l'ignorais. Quelle en était la raison ? La reine-claude fut nommée ainsi en l'honneur de l'épouse de François Ier, Claude. Prononçait-on ce prénom Glaude ?
"Les exceptions à la règle sont la féerie de l'existence." (Marcel Proust)
"Connaître sert beaucoup pour inventer." (Mme de Staël)
Je ne sais pas trop la raison exacte, même s'il y a toujours eu des rapports étroits entre le C dur et le G dur, déjà du temps des Romains (Caius = Gaius). Mais effectivement Claude se prononçait généralement Glaude : https://books.google.fr/books?id=96f_xW ... &q&f=false
Très étonnantes, ces hésitations entre c et g, qui ont presque toutes disparu depuis l'institution de la scolarité obligatoire.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
Ce qui nous fait réfléchir (rêver) au français ancien. Transportés dans le temps, que comprendrions-nous ?
Les dialogues des romans et films historiques sont tous faux.
Comme disait à peu près Napoléon, "l'Histoire est un conte sur lequel on s'accorde."
PS : nous avons dérivé bien loin du titre original de la rubrique !
"Les exceptions à la règle sont la féerie de l'existence." (Marcel Proust)
"Connaître sert beaucoup pour inventer." (Mme de Staël)