Je saisis l'allusion, qui semble me concerner.
Pour revenir à ce que vous dites plus haut, j'ai un moyen encore plus radical que le vôtre : le pain, je me le fais moi-même, et je n'ai pas de soucis d'accord ou de grammaire, parce qu'ainsi je ne demande rien à personne. Comme dirait Claude, c'est une superchacalerie.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Ils se sont aperçus de leur erreur ou ils se sont aperçu de leur erreur?
Le pronom réfléchi" se" n'est pas l'objet de l'action, il est vide de sens ( explétif) car l'objet de l'action c'est l'erreur , objet de construction indirecte: ils ont vu, compris leur erreur.... C'est pourquoi la grammaire de 1932 note à juste titre que seul l'usage justifie cette orthographe, pas la logique grammaticale.
Perkele a écrit : ↑sam. 15 févr. 2025, 20:01
Ce n'est pas logique, ça ?
- Ils se son aperçus de loin (se est cod)
-Ils se son aperçu de leur erreur (erreur est COI ; il n'y a pas de COD donc pas d'accord)
Mais on supprime aussi la liaison ? Le son du T, on ne l'entend plus ?
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)