De belles phrases

[Leclerc92]

Jehan aimait et citait beaucoup Maurice Carême. C'est mignon tout plein.

[Hippocampe]

Il me semble qu'il en parlait à ses élèves. De telle manière que ces derniers aimaient l'auteur.

[Perkele]

"Vérifiez vos lacets avant de courir aider quelqu’un."

Je trouve cette phrase (prétendument d'une grand-mère anonyme) pleine de sagesse, qu'on la prenne au sens propre ou au sens figuré

[Uranie]

Je découvre à peine cette rubrique. Elle me plaît beaucoup.

"Toute lampe est une plante, le parfum est de la lumière." (Victor Hugo)

[Leclerc92]

Merci pour ces belles phrases.

[Uranie]

La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent pleinement vécue, c'est la littérature. (PROUST)

[Yeva Agetuya]

C'est contestable.

[JLuc]

Pour remonter cet excellent fil :

"On n’arrête pas de jouer parce qu’on vieillit, on vieillit parce qu’on arrête de jouer"
George Bernard Shaw

[Uranie]

Beaucoup de rubriques sont abandonnées, oubliées... C'est bien dommage, en effet !

À la claire fontaine
M'en allant promener
J'ai trouvé l'eau si belle
Que je m'y suis baignée

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%80_la_claire_fontaine

[Leclerc92]

Oui, bonne idée d'avoir réveillé ce fil.
Je suppose que chaque langue dans le monde recèle des trésors aux oreilles de ses locuteurs, mais il est certain qu'avec le français, nous sommes gâtés, car des siècles d'auteurs variés et talentueux ont pu forger des phrases vraiment belles.
Lorsque j'étais jeune adulte, j'avais passé plusieurs années dans un pays maghrébin relativement francophone (à l'époque) mais le français qui était fort bien maîtrisé par les élites (et qui était utilisé pour une littérature de qualité) était en perte de vitesse dans les couches les plus populaires au sein desquelles j'enseignais. Mes élèves parlaient un français qu'ils qualifiaient de "haché". Leur syntaxe était souvent fautive, influencée par l'arabe, et je finissais moi-même par m'exprimer comme eux parfois. Je me rappelle très bien le plaisir intense que j'éprouvais quand je rentrais en France pour les vacances d'été et que j'entendais à la télévision les programmes culturels qui diffusaient du Molière, du Racine, du Marivaux, pour ne citer que la période classique, mais aussi tous les grands auteurs de notre littérature. J'éprouvais une sorte de jouissance à entendre des idées si bien exprimées dans des phrases merveilleusement construites.
Comme dit un proverbe, c'est quand le soleil s'éteint qu'on s'aperçoit qu'il brillait. Il en va de même de notre langue. C'est quand on s'éloigne un temps d'elle qu'on s'aperçoit combien elle nous manque, combien elle nous est nécessaire.

[Hippocampe]

"c'est quand le soleil s'éteint qu'on s'aperçoit qu'il brillait"
Merci, c'est joli, je ne connaissais pas.
C'est vraiment un proverbe ?

[Leclerc92]

Il me semble que j'avais lu ce proverbe dans un recueil de proverbes étrangers.

[Uranie]

"Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ;
Que le jour recommence, et que le jour finisse,
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,
Sans que, de tout le jour, je puisse voir Titus ?"

Jean Racine, Bérénice, Acte IV, scène V