Moi je..

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Nke_j

Moi je..

Message par Nke_j »

Est-il possible d'utiliser les mots moi et je lorsqu'ils se suivent, ou est-ce que le 'moi' est un explétif ?

Exemple : Moi, je trouve que les fleurs de monsieur X sont jolies.
Selon mon assertion, je crois que le 'moi' est inutile et qu'il ne sert qu'à mettre l'emphase sur l'importance de l'opinion de l'interlocuteur. Toutefois, je pense qu'il est acceptable dans la synthaxe.

Merci de bien vouloir éclairer ma lanterne :)
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Marco
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Message par Marco »

C’est une tournure du langage familier, qu’il vaut mieux éviter dans la langue soignée. Dans la langue parlée informelle, c’est tout à fait acceptable, à mon avis.
Nke_j

Message par Nke_j »

Ah, merci :)
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Claude
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Inscription : sam. 24 sept. 2005, 8:38
Localisation : Doubs (près de l'abreuvoir)

Message par Claude »

Nke_j a écrit :Ah, merci :)
Vous, vous êtes donc éclairé :lol: .
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Jacques
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Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum

Re: Moi je..

Message par Jacques »

Nke_j a écrit :Est-il possible d'utiliser les mots moi et je lorsqu'ils se suivent, ou est-ce que le 'moi' est un explétif ?

Exemple : Moi, je trouve que les fleurs de monsieur X sont jolies.
Selon mon assertion, je crois que le 'moi' est inutile et qu'il ne sert qu'à mettre l'emphase sur l'importance de l'opinion de l'interlocuteur. Toutefois, je pense qu'il est acceptable dans la synthaxe.

Merci de bien vouloir éclairer ma lanterne :)
Je suis d'accord sur ce point de vue. Moi je est une tautologie (du grec tauto logos, le fait de dire deux fois la même chose). Dans votre exemple, la formule vient de quelqu'un de prétentieux et imbu de sa personne ; l'insistance sur le pronom ne se justifie pas. Ce n'est pas grammaticalement fautif, mais socialement c'est agaçant et à la limite de la mauvaise éducation. Cependant, cette tautologie se révèle parfois nécessaire lorsqu'il y a opposition ou comparaison : Mon frère aime les voyages et les randonnées ; moi, je suis plutôt casanier. Dans ce cas, moi je est synonyme de quant à moi, en ce qui me concerne.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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