Votre expression « avant qu'il vient », qui n'est pas reconnue en français orthodoxe et standard, se calque sur des formes régionales, pas exactement identiques mais proches. Je me réfère à ma région d'origine, les Ardennes françaises, où j'ai noté des concordances de temps assez surprenantes ; il était courant d'entendre dire là-bas dans ma jeunesse : il aurait fallu qu'il aurait venu, il faudrait qu'il viendrait, il faut qu'il vient etc.
Cependant votre proposition « avant qu'il vient » peut difficilement se justifier quand on analyse le sens des modes de conjugaison. Il a été dit plusieurs fois dans ce sujet que l'indicatif exprime une certitude et que le subjonctif donne une probabilité. Le présent n'est pas compatible avec avant que parce que cette expression indique une probabilité et non un fait avéré, garanti.
Quand vous dites que certains ouvrages expliquent l'attraction entre avant que et après que, expliquer n'est pas justifier. Constater un fait ce n'est pas le légitimer. C'est le résultat d'une observation, pas un blanc-seing autorisant une pratique sans restrictions.