Permettez-moi de créer un nouveau message pour continuer mon errance.
Voici un vers qui s'entête à me perturber (et que je suis navré de vous resservir, mais je n’en ai pas fini avec lui… Vers qui faisait déjà l’objet d’une autre discussion ; autre discussion dans laquelle je vais m’empresser de rectifier une grossière erreur de prosodie) :
« Mais à quelle amitié puis-je doncque prétendre ? »
Vous reconnaissez certainement le fameux « doncque », que nous venons d’évoquer ailleurs. Vous comprenez bien que ce choix d’orthographe correspond plus à une écriture facile qu’à un quelconque effet de style, d'où son abandon.
Voici aujourd’hui sa nouvelle tournure :
« Mais à quelle amitié puis-je croire et prétendre ? »
Seulement, deux autres doutes en sont fraîchement nés.
1. Les verbes croire et prétendre font-ils bon ménage dans ce contexte ?
2. Pouvez-vous me confirmer qu’il est juste d’écrire "croire à" dans ce type de phrase, et non "croire en" (qui suppose une connotation plus religieuse ?)
Croire à ; croire en
- Jacques
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C'est à cela qu'on pense d'emblée, mais disons que c'est avoir la foi dans une puissance supérieure : croire en sa bonne étoile, croire en la Providence. On peut aussi croire en quelqu'un, c'est-à-dire être convaincu qu'il est doté de qualités exceptionnelles ou qu'il réussira par sa persévérance et ses vertus (j'emploie ce mot dans un sens élargi).Claude a écrit :Cela ne confirme pas ce que je pensais, car je ne m'étais jamais posé la question. Effectivement, le credo commence bien par « Je crois en Dieu, le Père... ».
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).