Bonjour,
On entend très souvent dans la langue parlée tous les jours l'expression en rubrique qui me parait une horreur !
Il me semble évident qu'il faut dire : "partir pour Paris " !
Suis-je dans le vrai ?
Partir à Paris !
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Bonjour,
Quel plaisir de vous retrouver ! Je cite Bordas :
Partir doit se construire avec pour, et non avec à, en, chez, vers : Je pars pour Lyon, pour l'Italie, pour le travil, et non à Lyon, en Italie, au travail.
Mais Hanse est plus large d'esprit :
On dit il est parti de Bruxelles pour Paris. Mais en dehors de ce cas on s'obstine, à tort, à condamner partir à en n'admettant que partir pour, vers. L'usage courant et celui de très bons écrivains n'hésite pas à employer à. On dit partir en Angleterre, dans les Vosges...
Robert ne prend pas parti, il constate l'usage devenu fréquent de partir à sans condamner ni approuver.
Pour Larousse, ces constructions sont devenues courantes. Sans les proscrire, il fait remarquer que partir pour est préférable dans l'expression soignée.
Je me rallierais volontiers à cette position qui établit la distinction entre la langue familière et la langue surveillée.
Quel plaisir de vous retrouver ! Je cite Bordas :
Partir doit se construire avec pour, et non avec à, en, chez, vers : Je pars pour Lyon, pour l'Italie, pour le travil, et non à Lyon, en Italie, au travail.
Mais Hanse est plus large d'esprit :
On dit il est parti de Bruxelles pour Paris. Mais en dehors de ce cas on s'obstine, à tort, à condamner partir à en n'admettant que partir pour, vers. L'usage courant et celui de très bons écrivains n'hésite pas à employer à. On dit partir en Angleterre, dans les Vosges...
Robert ne prend pas parti, il constate l'usage devenu fréquent de partir à sans condamner ni approuver.
Pour Larousse, ces constructions sont devenues courantes. Sans les proscrire, il fait remarquer que partir pour est préférable dans l'expression soignée.
Je me rallierais volontiers à cette position qui établit la distinction entre la langue familière et la langue surveillée.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Grand merci Jacques pour ces précisions qui me rassurent sur ma connaissance de notre belle langue. Du moins, sans vouloir être prétentieux, j'essaye de m'exprimer correctement car il m'arrive, comme tout un chacun, de faire des erreurs !Jacques a écrit :Bonjour,
Quel plaisir de vous retrouver ! Je cite Bordas :
Partir doit se construire avec pour, et non avec à, en, chez, vers : Je pars pour Lyon, pour l'Italie, pour le travil, et non à Lyon, en Italie, au travail.
Mais Hanse est plus large d'esprit :
On dit il est parti de Bruxelles pour Paris. Mais en dehors de ce cas on s'obstine, à tort, à condamner partir à en n'admettant que partir pour, vers. L'usage courant et celui de très bons écrivains n'hésite pas à employer à. On dit partir en Angleterre, dans les Vosges...
Robert ne prend pas parti, il constate l'usage devenu fréquent de partir à sans condamner ni approuver.
Pour Larousse, ces constructions sont devenues courantes. Sans les proscrire, il fait remarquer que partir pour est préférable dans l'expression soignée.
Je me rallierais volontiers à cette position qui établit la distinction entre la langue familière et la langue surveillée.
- Jacques
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
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C'est notre lot à tous. Je suis au même point que vous : je tâche de bien faire tout en sachant que je peux me tromper, et je crois qu'il en est de même pour tout le monde ici. Je n'ai jamais rencontré de gens infaillibles, mais des sots qui étaient convaincus de l'être oui, j'en ai vu.INDEPENDANT a écrit :
Grand merci Jacques pour ces précisions qui me rassurent sur ma connaissance de notre belle langue. Du moins, sans vouloir être prétentieux, j'essaye de m'exprimer correctement car il m'arrive, comme tout un chacun, de faire des erreurs !
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).