J’utilise en classe des exercices tirés du Grevisse, Nouveaux exercices français, Duculot, Louvain-la-Neuve, 1977, dont je n’ai pas le corrigé.
La phrase est la suivante :
La beauté, le charme du printemps, jamais je ne l’ai mieux [goûté] que dans ma région natale.
Pour moi, l’accord se fait avec beauté, charme étant, si l’on veut, une apposition synonymique (et nous avons un pronom de reprise l’ et non les). J’écrirais donc goûtée. Est-ce que je me trompe ?
Votre avis sur un accord du participe passé
- Jacques
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Je ne trouve rien dans les accords du PP, mais je me reporte à l'accord du verbe précédé de plusieurs sujets, ce qui est le cas dans votre phrase au passé composé ; le temps importe peu. S'ils sont juxtaposés avec l'idée d'addition, il y a pluriel : la beauté, la lumière, le charme de l'endroit en font un lieu de rêve. Parfois cependant l'accord se fait sur le dernier, soit qu'il résume les autres, soit que l'on veuille mettre l'accent sur lui : l'harmonie, la noblesse, le sublime fait de ce poème un chef-d'œuvre.
D'après ces exemples, l'accord se fait soit sur le tout, soit sur le dernier (comme si l'on disait et surtout le sublime, ci-dessus) mais on ne peut pas envisager de le faire sur un mot qui précède le dernier. Dans votre phrase donc, c'est le masculin singulier qui s'impose.
D'après ces exemples, l'accord se fait soit sur le tout, soit sur le dernier (comme si l'on disait et surtout le sublime, ci-dessus) mais on ne peut pas envisager de le faire sur un mot qui précède le dernier. Dans votre phrase donc, c'est le masculin singulier qui s'impose.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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